Le club champion de Polynésie a vaincu les filles de la Vallée du Tir puis les hommes du Mont-Dore à l'Arène du Sud de Païta. Deux matchs remportés au prix d'une combativité sans faille, insufflée par l'entraîneur-joueur-conseiller technique, Georgy Adams. Les Calédoniens ont manqué de constance.
COUPE PACIFIQUE DAMES / AORAI - JSVDT : 68-44
+ Chez les dames, départ canon de la JSVDT. On compte 12 points d'écart au milieu du deuxième quart-temps, après un tir de Samantha Honda et deux shoots à trois points de Mégane Armand. La défense de zone (trois joueuses devant l'arc, deux autres à l'intérieur) du coach Stéphane Saminadin, déstabilise les Tahitiennes. Leur maladresse a des conséquences au tableau d'affichage : 18-6 pour la Vallée. Georgy Adams opte alors pour plus d'agressvité. Le choix d'un pressing tout terrain porte rapidement ses fruits. Les Calédoniennes perdent plusieurs ballons et commettent de nombreuses fautes. Paniers et lancers-francs s'enchaînent. A la pause, Aoraï a pris les commandes 27-26.
+ Dans le troisième quart-temps, l'écart va considérablement se creuser. Une défense individuelle très stricte est mise en place sur la meilleure scoreuse de la JSVDT, Mégane Armand. Alors qu'elle a claqué 11 points en première période, elle est soudain muselée par Ceran-Jerusalem. La meneuse Samantha Honda, très à l'aise en début de match (8pts), est de son côté touchée à la jambe. Pendant ce temps, les Polynésiennes continuent de rater des tirs en première intention, mais dominent désormais au rebond offensif. Sur les deuxièmes chances, le pourcentage de réussite s'emballe. Si Cassandre Canaldo ramène la Vallée à -3 (37-40) après un tir à trois points, Océane Lefranc récupère beaucoup de ballons et Maéa Lextrayt rentre tout.
+ Dans le troisième quart-temps, l'écart va considérablement se creuser. Une défense individuelle très stricte est mise en place sur la meilleure scoreuse de la JSVDT, Mégane Armand. Alors qu'elle a claqué 11 points en première période, elle est soudain muselée par Ceran-Jerusalem. La meneuse Samantha Honda, très à l'aise en début de match (8pts), est de son côté touchée à la jambe. Pendant ce temps, les Polynésiennes continuent de rater des tirs en première intention, mais dominent désormais au rebond offensif. Sur les deuxièmes chances, le pourcentage de réussite s'emballe. Si Cassandre Canaldo ramène la Vallée à -3 (37-40) après un tir à trois points, Océane Lefranc récupère beaucoup de ballons et Maéa Lextrayt rentre tout.
+ Après un tir primé de Laille, l'avantage monte à +13 (53-40) puis +17 à la suite de deux actions signées Lefranc. Cette dernière impressionne. Quelques minutes plus tôt, elle avait du sortir du terrain sur un choc avec une adversaire. Touchée à la cheville, elle est revenue sur le parquet en boitant sur les retours défensifs et les poses d'écran ! Côté JSVDT, les erreurs s'accumulent : marché de départ, air-ball aux lancers-francs, et fautes. Le match, un temps serré, s'achève sur un éclat 68-44 avec 16pts de Maéa Lextrayt, et 13 points pour Océane Lefranc.
COUPE PACIFIQUE HOMMES / AORAI - MONT-DORE : 71-63
+ Chez les garçons également, le Mont-Dore a réussi son entame grâce à la percussion et l’adresse aux lancers-francs des arrières Jean-Sébastien Chevrin et Manu Soéria, et la défense de Jean-Jacques Taufana (un contre et une interception en entame de match). Après sept minutes de jeu, le MDBC mène 13-9. Pourtant, Aoraï peut compter sur un atout de poids : Georgy Adams, 49 ans. Le CTR du basket polynésien, qui coachait les filles d'Aoraï quelques minutes plus tôt, est en short et maillot. Il est sorti du banc des garçons après 2 minutes et 39 secondes de jeu.
+ Pour sa première véritable occasion, l'ancien champion de France, triple vainqueur de la Coupe de France, et international tricolore, rate un shoot ouvert à trois points. Ses coéquipiers ne sont pas plus en forme. Ils manquent six lancers francs consécutifs. Chevrin en profite pour marquer deux nouveaux points pour le Mont-Dore, avec la faute, et le lancer marqué derrière. A une minute et 26 secondes de la fin du premier quart-temps, le score est de 16-9. Et cela ne s'arrange pas sur la ligne des lancers pour Aoraï (1/4). Pierre Loyat part en contre-attaque et bénéficie d'une faute. Il met ses deux lancers et voilà l'équipe de Félix Kili-Kili en tête, 18-11.
+ Si les choses sont bien lancées, elles se gâtent petit à petit. Loyat écope d'une quatrième faute dans le deuxième quart-temps. Jean-Jacques Taufana en compte trois. Aoraï retrouve de l'adresse à mi-distance avec Ariitu, Dury et Teniaro. L'arrière Meuel brise la mauvaise série des lancers et apporte deux nouveaux points. Georgy Adams hérite d'un ballon côté gauche du panneau. Il réalise un petit fade-away pour scorer lui aussi, tout commeTeamotuaitau. Le match tourne : 28-24 pour les Polynésiens après une contre-attaque conclue par Audoin. Les lancers-francs permettent au Mont-Dore de rester au contact (2/2 pour Chevrin, 1/2 pour Mana). Adams, lui, n'arrête pas sa contribution (2/2 aux lancers).
+ Dans le troisième quart-temps, le MDBC va bafouiller ses contre-attaques. Résultat : 11 points de retard, 43-32. Benoît Hanne, avec un tir primé et deux lancers ramène les siens à -5 (44-49). Jean-Jacques Taufana et Benoit Weber pilonnent dessous pour revenir à -2 (53-51). Mais à chaque fois, Aoraï inscrit les paniers cruciaux. Il y a d'abord le missile longue distance de ce diable d'Adams. Un modèle de roublardise. Il feinte le shoote en tête d'arc, feinte la passe pour écarter la prise à deux qui s'abat sur lui, et une fois débarassé de tout adversaire, sans avoir jamais bougé ses appuis, envoie le ballon dans le panier. Teriitemataua n'est pas mal non plus quand il déclenche son tir, seul à 45 degrés, pour passer de 53-51 à 56-51. Aoraï ne se fera plus rattraper. Au final, victoire 71-63. Aoraï jouera le Trophée Coupe de France, chez les messieurs comme chez les dames.
+ Pour sa première véritable occasion, l'ancien champion de France, triple vainqueur de la Coupe de France, et international tricolore, rate un shoot ouvert à trois points. Ses coéquipiers ne sont pas plus en forme. Ils manquent six lancers francs consécutifs. Chevrin en profite pour marquer deux nouveaux points pour le Mont-Dore, avec la faute, et le lancer marqué derrière. A une minute et 26 secondes de la fin du premier quart-temps, le score est de 16-9. Et cela ne s'arrange pas sur la ligne des lancers pour Aoraï (1/4). Pierre Loyat part en contre-attaque et bénéficie d'une faute. Il met ses deux lancers et voilà l'équipe de Félix Kili-Kili en tête, 18-11.
+ Si les choses sont bien lancées, elles se gâtent petit à petit. Loyat écope d'une quatrième faute dans le deuxième quart-temps. Jean-Jacques Taufana en compte trois. Aoraï retrouve de l'adresse à mi-distance avec Ariitu, Dury et Teniaro. L'arrière Meuel brise la mauvaise série des lancers et apporte deux nouveaux points. Georgy Adams hérite d'un ballon côté gauche du panneau. Il réalise un petit fade-away pour scorer lui aussi, tout commeTeamotuaitau. Le match tourne : 28-24 pour les Polynésiens après une contre-attaque conclue par Audoin. Les lancers-francs permettent au Mont-Dore de rester au contact (2/2 pour Chevrin, 1/2 pour Mana). Adams, lui, n'arrête pas sa contribution (2/2 aux lancers).
+ Dans le troisième quart-temps, le MDBC va bafouiller ses contre-attaques. Résultat : 11 points de retard, 43-32. Benoît Hanne, avec un tir primé et deux lancers ramène les siens à -5 (44-49). Jean-Jacques Taufana et Benoit Weber pilonnent dessous pour revenir à -2 (53-51). Mais à chaque fois, Aoraï inscrit les paniers cruciaux. Il y a d'abord le missile longue distance de ce diable d'Adams. Un modèle de roublardise. Il feinte le shoote en tête d'arc, feinte la passe pour écarter la prise à deux qui s'abat sur lui, et une fois débarassé de tout adversaire, sans avoir jamais bougé ses appuis, envoie le ballon dans le panier. Teriitemataua n'est pas mal non plus quand il déclenche son tir, seul à 45 degrés, pour passer de 53-51 à 56-51. Aoraï ne se fera plus rattraper. Au final, victoire 71-63. Aoraï jouera le Trophée Coupe de France, chez les messieurs comme chez les dames.