Après quatre semaines de bonnes affaires, les soldes d'hiver se sont achevés hier sur un bilan positif. Ces bons chiffres confirment la tendance : avec ou sans soldes, les Calédoniens consomment davantage en cette période de crise mondiale.
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Dans ce magasin de Nouméa, pas de modèles de téléviseurs des années précédentes. Les soldes ont permis d’écouler la quasi-totalité des anciens stocks. Résultat : 10% de chiffre d’affaire en plus, comparé aux soldes de l’an dernier.
« D’une manière générale, la fréquentation en nombre de clients par mois, en ce qui nous concerne, est à la hausse depuis la reprise. On peut espérer bien terminer l’année, mais on en avait bien besoin parce que le commerce a quand même beaucoup souffert au cours des trois dernières années, il y a eu les quatre semaines de fermeture qui ont été quand même pénibles, et on ne savait pas ce qui allait se passer au lendemain. Mais heureusement, dans le secteur commerce en tous cas, on a des retombées positives qui font du bien » commente Ronan Daly, membre du syndicat des commerçants de Nouvelle-Calédonie.
« Les Calédoniens ont un peu à mon avis pris peur de commander en ligne et de se faire livrer par avion parce qu’il y a eu de gros délais d’acheminement et des goulots d’étranglement avec les produits commandés. Donc, naturellement, on préfère avoir son produit rapidement que d’attendre trois ou quatre mois pour l’avoir. Pour moi, c’est aussi un des points qui a favorisé la fréquentation à la hausse » explique Ronan Daly.
Avec ou sans promotion, la situation actuelle favorise clairement le commerce de proximité. La prochaine période de soldes a été fixée par le gouvernement du 27 février au 28 mars.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry
Des prix cassés
« Le fait que ce soit arrivé fin août, jusqu’au mois de septembre, un mois qui est relativement calme, on a constaté une recrudescence de nos ventes, donc c’était plutôt très positif au niveau des soldes cette année » explique Anthony Christien, responsable adjoint du magasin. « On a pu également vraiment faire des très bons prix sur des produits qui ne sont pas renouvelés, donc de ce fait, sachant qu’on n’allait pas renouveler les produits, on a vraiment cassé les prix, et on constaté que les clients étaient plutôt satisfaits. Ils ont été même surpris de voir des prix à - 100 % concrètement ! »L’effet Covid
Moral au beau fixe également dans cette autre enseigne. Les soldes ont bien marché du premier au dernier jour. Les raisons du succès : des promotions sur quatre semaines ce qui permet deux, voire trois démarques et bien sûr l’effet Covid : les Calédoniens dépensent sur place, ce qu’ils dépensaient auparavant à l’étranger. Ici, le chiffre d’affaire a grimpé de 30% depuis la fin du confinement.« D’une manière générale, la fréquentation en nombre de clients par mois, en ce qui nous concerne, est à la hausse depuis la reprise. On peut espérer bien terminer l’année, mais on en avait bien besoin parce que le commerce a quand même beaucoup souffert au cours des trois dernières années, il y a eu les quatre semaines de fermeture qui ont été quand même pénibles, et on ne savait pas ce qui allait se passer au lendemain. Mais heureusement, dans le secteur commerce en tous cas, on a des retombées positives qui font du bien » commente Ronan Daly, membre du syndicat des commerçants de Nouvelle-Calédonie.
Moins de commandes sur internet
Autre facteur favorable aux commerces calédoniens : la baisse des commandes sur internet.« Les Calédoniens ont un peu à mon avis pris peur de commander en ligne et de se faire livrer par avion parce qu’il y a eu de gros délais d’acheminement et des goulots d’étranglement avec les produits commandés. Donc, naturellement, on préfère avoir son produit rapidement que d’attendre trois ou quatre mois pour l’avoir. Pour moi, c’est aussi un des points qui a favorisé la fréquentation à la hausse » explique Ronan Daly.
Avec ou sans promotion, la situation actuelle favorise clairement le commerce de proximité. La prochaine période de soldes a été fixée par le gouvernement du 27 février au 28 mars.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry