Bureaux de vote délocalisés : 883 demandes de plus déposées en six jours

La période complémentaire d'inscription a eu lieu du 31 août au 5 septembre.
La période complémentaire d'inscription aux bureaux de vote délocalisés s'achève sur 883 nouvelles demandes et vingt personnes souhaitant sortir du dispositif. Sous réserve de validation par les mairies concernées, ce sont plus de 5 800 électeurs des îles qui voteraient à Nouméa le 4 octobre.
Le 4 novembre 2018, près de 3 300 électeurs des îles étaient inscrits dans un bureau délocalisé à Nouméa. Ce dispositif permettant à des gens de Belep, l'île des Pins, Lifou, Maré et Ouvéa de voter sur la Grande terre où ils résident. 
 

Aux mairies de confirmer

Le 4 octobre 2020, ce chiffre pourrait dépasser les 5 800 personnes. La campagne complémentaire d'inscription s'est en effet achevée samedi, laissant six jours de plus pour effectuer cette formalité. D'après le bilan diffusé ce lundi par le haut-commissariat, 883 nouvelles demandes d'inscription ont été déposées. Les cinq mairies concernées doivent désormais les valider ou les refuser. Ces dossiers s'ajoutent aux 1 912 inscriptions prises en juin et juillet, la période initialement prévue. 
 
 

Aussi des renonciations

Durant ces six jours qui se sont ajoutés, il y a aussi eu vingt demandes de renonciation : des électeurs qui étaient inscrits dans un bureau délocalisé au référendum de 2018 et qui souhaitent ne plus l'être. Au total, décompte le haussariat, entre le 31 août et le 5 septembre, 1 195 personnes se sont présentées dans les services de l'Etat «pour réaliser une démarche liée au scrutin du 4 octobre 2020»
  • 1130 à Nouméa ;
  • 33 à Koné ;
  • dix-neuf à Lifou ;
  • neuf à Poindimié ;
  • quatre à La Foa.

Un enjeu

Des services qui ont exceptionnellement étendu leurs créneaux d'accueil. Il faut dire que cette problématique s'est imposée comme un enjeu de la prochaine consultation. D'ailleurs, le collectif d'îliens qui a manifesté en faveur d'une deuxième période d'inscription espérait qu'elle dure deux semaines plutôt qu'une.