Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Études, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Alexandre Antony, étudiant en génie de l’eau.
« J’ai beaucoup de chances, car je suis arrivé au bon moment. » Étudiant depuis peu en métropole, Alexandre a bénéficié des nouveaux partenariats mis en place par l’université de la Nouvelle-Calédonie ces dernières années. Des avancées synonymes de tremplin vers la réussite pour lui.
Au sortir du lycée, le Nouméen est bien indécis quant à son choix de cursus. Aimer la nature, s’intéresser aux énergies renouvelables et réussir en sciences ne font pas tout. Il s’agit de choisir son métier. Face à ses interrogations, Alexandre décide, une fois un bac S obtenu en 2016, d’intégrer l’université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) pour y obtenir une licence de mathématiques. « Je me disais qu’il y avait des passerelles avec ce cursus. Que je pouvais faire soit de l’enseignement, soit de la recherche ou devenir ingénieur. » Un choix bénéfique pour le Calédonien qui prend très vite ses marques. « J’ai adoré le système universitaire. J’y ai trouvé la liberté et ai su y travailler mes points forts. »
En 2017, l’UNC propose une nouvelle filière à ses étudiants, le Cycle universitaire préparatoire aux grandes écoles (CUPGE). Alexandre saute sur l’occasion, ayant décidé de devenir ingénieur. Après acceptation de son dossier, le voilà l’année suivante en deuxième année de licence de maths et première année de formation CUPGE. Le rythme est effréné, mais l’étudiant déterminé. Le Nouméen n’est pas au bout de ses –bonnes – surprises quand il apprend en fin d’année 2018 que l’UNC propose un partenariat inédit avec Polytech Nice Sophia, une école d’ingénieurs réputée, située dans le sud de la France. Là encore, le jeune homme y voit une formidable opportunité pour son avenir. « J’ai vu ça comme une aubaine, une chance en or. » De longues heures passées à éplucher les différents cursus de l’école et Alexandre arrête son choix sur la filière génie de l’eau. Admis après entretien, il rejoint l’école en février 2019.
L’intégration se fait en douceur, Polytech Nice Sophia ayant mis en place un processus spécifique. « Nous intégrons le « semestre 0 » qui nous permet d’avoir des cours d’anglais et d’informatique notamment. Les notes nous permettent de valider notre premier semestre de L3 (troisième et dernière année de licence ndlr). » Prochainement diplômé de sa licence de maths de l’Université de la Nouvelle-Calédonie, l’étudiant est, depuis septembre 2019, en 3e année de cycle ingénieur en génie de l’eau. Si le Nouméen ne sait pas encore quelle spécialité il choisira en master, il déborde d’enthousiasme quant au fait de partir l’année prochaine à l’étranger. « J’aimerais aller au Canada, au Royaume-Uni ou en Allemagne. » En attendant, lui qui se trouve à un moment charnière de son cursus, en plein milieu de ses études, se ravit de ses choix. « Je n’imagine pas mon parcours autrement. »
par ambre@lefeivre.com
Au sortir du lycée, le Nouméen est bien indécis quant à son choix de cursus. Aimer la nature, s’intéresser aux énergies renouvelables et réussir en sciences ne font pas tout. Il s’agit de choisir son métier. Face à ses interrogations, Alexandre décide, une fois un bac S obtenu en 2016, d’intégrer l’université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) pour y obtenir une licence de mathématiques. « Je me disais qu’il y avait des passerelles avec ce cursus. Que je pouvais faire soit de l’enseignement, soit de la recherche ou devenir ingénieur. » Un choix bénéfique pour le Calédonien qui prend très vite ses marques. « J’ai adoré le système universitaire. J’y ai trouvé la liberté et ai su y travailler mes points forts. »
En 2017, l’UNC propose une nouvelle filière à ses étudiants, le Cycle universitaire préparatoire aux grandes écoles (CUPGE). Alexandre saute sur l’occasion, ayant décidé de devenir ingénieur. Après acceptation de son dossier, le voilà l’année suivante en deuxième année de licence de maths et première année de formation CUPGE. Le rythme est effréné, mais l’étudiant déterminé. Le Nouméen n’est pas au bout de ses –bonnes – surprises quand il apprend en fin d’année 2018 que l’UNC propose un partenariat inédit avec Polytech Nice Sophia, une école d’ingénieurs réputée, située dans le sud de la France. Là encore, le jeune homme y voit une formidable opportunité pour son avenir. « J’ai vu ça comme une aubaine, une chance en or. » De longues heures passées à éplucher les différents cursus de l’école et Alexandre arrête son choix sur la filière génie de l’eau. Admis après entretien, il rejoint l’école en février 2019.
L’intégration se fait en douceur, Polytech Nice Sophia ayant mis en place un processus spécifique. « Nous intégrons le « semestre 0 » qui nous permet d’avoir des cours d’anglais et d’informatique notamment. Les notes nous permettent de valider notre premier semestre de L3 (troisième et dernière année de licence ndlr). » Prochainement diplômé de sa licence de maths de l’Université de la Nouvelle-Calédonie, l’étudiant est, depuis septembre 2019, en 3e année de cycle ingénieur en génie de l’eau. Si le Nouméen ne sait pas encore quelle spécialité il choisira en master, il déborde d’enthousiasme quant au fait de partir l’année prochaine à l’étranger. « J’aimerais aller au Canada, au Royaume-Uni ou en Allemagne. » En attendant, lui qui se trouve à un moment charnière de son cursus, en plein milieu de ses études, se ravit de ses choix. « Je n’imagine pas mon parcours autrement. »
par ambre@lefeivre.com