Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs? Cette semaine, Erwan Kerouredan, en master à Columbia (New-York).
« J’ai toujours eu les USA en tête. Plus jeune, je ne savais pas comment cela se matérialiserait mais je savais que je voulais y vivre ». Le pays de l'oncle Sam, Erwan l'a découvert alors qu'il était petit garçon. Depuis, il n'a jamais cessé d'y penser et rêver de s'y établir. Ainsi les choix étudiants ou professionnels qu’a pu faire Erwan ont contribué à réaliser une partie de son rêve. Il étudie aujourd’hui à la prestigieuse université de Columbia à New York.
Plus jeune, le jeune homme choisit un parcours scientifique. Après le bac, il fait la prépa au lycée Jules Garnier. Il s’installe en 2004 à Paris pour intégrer l’ECE (l’école d’ingénieurs informatique et télécoms). Pour Erwan, issu d’une vieille famille calédonienne, ce choix d’école était aussi stratégique que symbolique. « Mon père travaillait dans ce domaine et à l’époque, la télécommunication se développait en Nouvelle-Calédonie avec l’installation du câble sous-marin ». Le Calédonien se tourne alors vers l’international pour enrichir son cursus. Il fait des stages à Chicago, Sydney, Singapour. A la fin de son séjour en Asie en 2007, chez Alcatel-Lucent, Erwan souhaite se réorienter vers le management des télécoms. Les dates de candidatures pour les grandes écoles de commerce étant passées, le Calédonien saisit, dans un premier temps, une opportunité de travail chez Bull (un groupe spécialisé dans l’informatique et le conseil). Pendant un an, l’ingénieur aide les opérateurs sénégalais et malien à développer leur réseau.
En parallèle, il se prépare à intégrer une école de commerce. Admis à l’ESSEC, il démissionne dès le lendemain. Erwan choisit de faire le mastère spécialisé en stratégie d’entreprises et affaires internationales. « Je me disais qu’en intégrant l’ESSEC et en ayant une expérience en stratégie, cette combinaison me permettrait d’accéder à un MBA prestigieux». C’est l’occasion pour l’étudiant de retourner aux USA le temps d’un semestre. A l’université de Thunderbird à Phoenix, Erwan est aux anges. « J’étais comme chez moi aux Etats- Unis, j’aime leur culture à la fois exigeante et valorisante ».
Diplômé, le jeune homme a une proposition de poste. Pendant cinq ans, le Calédonien, cofondateur de l’association « Mon nickel », travaille à la direction de la stratégie chez SFR. Son projet de MBA « toujours bien en tête », Erwan se concentre, dès 2013, sur ce nouveau dessein. En novembre, après plus d’un an de préparation, il est admis à l’INSEAD et l’université de Columbia située en plein cœur de Manhattan. Là encore, il démissionne rapidement pour partir à New York. Depuis l’automne 2015, il fait un Master of Business Administration. L’occasion de développer ses compétences en finance d’entreprise tout en concentrant également une partie de son cursus à l’administration des organisations à but non lucratif, lui qui effectue en cette 2ème année une mission de conseil pour une organisation qui aide les enfants issus de milieux défavorisés de Harlem à progresser à l’école. A 32 ans, Erwan est fier du chemin parcouru. « Je vis dans un pays que j’admire depuis toujours et suis heureux d’être à Columbia ». Il ne reste lui plus maintenant qu’à transformer l’essai et à s’établir à long terme aux Etats-Unis.
Plus jeune, le jeune homme choisit un parcours scientifique. Après le bac, il fait la prépa au lycée Jules Garnier. Il s’installe en 2004 à Paris pour intégrer l’ECE (l’école d’ingénieurs informatique et télécoms). Pour Erwan, issu d’une vieille famille calédonienne, ce choix d’école était aussi stratégique que symbolique. « Mon père travaillait dans ce domaine et à l’époque, la télécommunication se développait en Nouvelle-Calédonie avec l’installation du câble sous-marin ». Le Calédonien se tourne alors vers l’international pour enrichir son cursus. Il fait des stages à Chicago, Sydney, Singapour. A la fin de son séjour en Asie en 2007, chez Alcatel-Lucent, Erwan souhaite se réorienter vers le management des télécoms. Les dates de candidatures pour les grandes écoles de commerce étant passées, le Calédonien saisit, dans un premier temps, une opportunité de travail chez Bull (un groupe spécialisé dans l’informatique et le conseil). Pendant un an, l’ingénieur aide les opérateurs sénégalais et malien à développer leur réseau.
En parallèle, il se prépare à intégrer une école de commerce. Admis à l’ESSEC, il démissionne dès le lendemain. Erwan choisit de faire le mastère spécialisé en stratégie d’entreprises et affaires internationales. « Je me disais qu’en intégrant l’ESSEC et en ayant une expérience en stratégie, cette combinaison me permettrait d’accéder à un MBA prestigieux». C’est l’occasion pour l’étudiant de retourner aux USA le temps d’un semestre. A l’université de Thunderbird à Phoenix, Erwan est aux anges. « J’étais comme chez moi aux Etats- Unis, j’aime leur culture à la fois exigeante et valorisante ».
Diplômé, le jeune homme a une proposition de poste. Pendant cinq ans, le Calédonien, cofondateur de l’association « Mon nickel », travaille à la direction de la stratégie chez SFR. Son projet de MBA « toujours bien en tête », Erwan se concentre, dès 2013, sur ce nouveau dessein. En novembre, après plus d’un an de préparation, il est admis à l’INSEAD et l’université de Columbia située en plein cœur de Manhattan. Là encore, il démissionne rapidement pour partir à New York. Depuis l’automne 2015, il fait un Master of Business Administration. L’occasion de développer ses compétences en finance d’entreprise tout en concentrant également une partie de son cursus à l’administration des organisations à but non lucratif, lui qui effectue en cette 2ème année une mission de conseil pour une organisation qui aide les enfants issus de milieux défavorisés de Harlem à progresser à l’école. A 32 ans, Erwan est fier du chemin parcouru. « Je vis dans un pays que j’admire depuis toujours et suis heureux d’être à Columbia ». Il ne reste lui plus maintenant qu’à transformer l’essai et à s’établir à long terme aux Etats-Unis.
Calédoniens ailleurs : Erwan Kerouredan, le rêve américain à portée de main
par ambre@lefeivre.info