L’affaire continue de faire parler dans l'Hexagone. Face au risque de danger d’airbags défectueux, près de 240 000 propriétaires de Citroën C3 et DS3, sur toute la moitié nord de la France, ont été appelés par le constructeur automobile, ce lundi, à arrêter immédiatement de conduire.
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s’est saisi de ce sujet, à son tour. La direction des infrastructures, de la topographie et des transports terrestres lance une campagne d’information pour prévenir les automobilistes des risques que présentent les airbags de la marque Takata.
Des conséquences graves, voire mortelles
De nombreux véhicules fabriqués entre 1998 et 2019 sont équipés de ce dispositif de sécurité. Pour le gouvernement, les dangers sont à prendre au sérieux.
Ces airbags Takata, qui contiennent du nitrate d’ammonium en phase stabilisée, peuvent -sous certaines conditions climatiques- telles que des températures et une humidité élevées, se dégrader progressivement. "Cette dégradation peut provoquer, lors d’un choc, une explosion anormale de l'airbag et entraîner des projections de fragments métalliques dans l’habitacle. Les conséquences peuvent être graves, voire mortelles."
Plusieurs campagnes de rappel ont été lancées par les constructeurs automobiles. Vingt marques sont concernées : Audi, BMW, Chevrolet, Citroën, Cupra, DS, Ford, Honda, Jeep, Mazda, Mercedes, Mitsubishi, Nissan, Opel, Seat, Skoda, Subaru, Suzuki, Toyota et Volkswagen.
Une intervention gratuite
Si les services du gouvernement mènent actuellement une campagne de sensibilisation auprès des professionnels, les propriétaires de voitures susceptibles d’être concernés sont invités à se rapprocher de leur concessionnaire ou de consulter les sites spécialisés pour savoir si leur voiture est concernée.
Si le véhicule est identifié comme présentant un danger, le gouvernement conseille de prendre rapidement rendez-vous auprès du concessionnaire. Cette prise en charge est gratuite.
Pour plus d’informations, contactez la DITTT au 28 08 60.