Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d’emploi, histoire d’amour, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Jacques Wainebengo, volleyeur.
« Je ne voulais pas passer à côté de mon rêve. » A 26 ans, Jacques vit son rêve, celui de jouer au volleyball tous les jours. Licencié de l’ASLJ Montpellier Croix d’Argent, il a construit sa carrière à force de volonté et de détermination. Enfant, après avoir testé de nombreux sports, Jacko, comme tout le monde le surnomme, découvre le volley. « La discipline m’a tout de suite emballé. En plus de jouer en équipe, c’est un jeu qui demande beaucoup de stratégies, de combinaisons, où tout est fait pour marquer. » Ce n’est qu’à l’adolescence que le Kanak, originaire de Pouebo et de Maré, s’inscrit en club. Bientôt, le sportif, qui évolue au sein de L’Olympique de Nouméa, est envoyé en sélection territoriale. Il participe à de nombreux tournois dont les Jeux du Pacifique en 2011 et remporte avec son équipe les Oceania de volleyball en 2009.
Passionné par son sport, Jacques souhaite continuer. Trop vieux pour participer à certaines sélections qui lui permettraient d’être repéré par un club en métropole, le Kanak décide de partir seul « à l’aventure ». Grâce au soutien et aux encouragements de sa famille, il part en France et atterrit à Montpellier le 12 décembre 2012. « Je me suis dit ‘je vais me débrouiller, je vais y arriver seul’. » Il démarche plusieurs clubs de volley en espérant se faire remarquer. « J’ai tout donné à partir de là ». Sa persévérance paye et il est choisi par l’ASJL Montpellier Croix d’Argent en 2013. Au sein du club, Jacques évolue dans l’équipe de Nationale 3 au poste de libero. Le Calédonien s’occupe également de l’UNSS et entraine les plus jeunes joueurs.
En parallèle, il termine une formation d’éducateur sportif et animateur. Le volleyeur passera d’ailleurs ses derniers examens le 3 novembre prochain. Heureux de vivre son rêve, le Calédonien s’estime avant tout reconnaissant envers sa famille. « Quand je retournerai en Nouvelle-Calédonie, je montrerai que je ne suis pas parti pour rien ». En attendant, Jacques continue de se donner à fond, espérant faire monter son équipe en National 2 tout en envisageant de passer d’autres diplômes. Surtout, le sportif espère continuer à gravir les échelons. « Mon rêve reste de jouer à haut niveau. »
Jacques Wainebengo revient sur son parcours:
Passionné par son sport, Jacques souhaite continuer. Trop vieux pour participer à certaines sélections qui lui permettraient d’être repéré par un club en métropole, le Kanak décide de partir seul « à l’aventure ». Grâce au soutien et aux encouragements de sa famille, il part en France et atterrit à Montpellier le 12 décembre 2012. « Je me suis dit ‘je vais me débrouiller, je vais y arriver seul’. » Il démarche plusieurs clubs de volley en espérant se faire remarquer. « J’ai tout donné à partir de là ». Sa persévérance paye et il est choisi par l’ASJL Montpellier Croix d’Argent en 2013. Au sein du club, Jacques évolue dans l’équipe de Nationale 3 au poste de libero. Le Calédonien s’occupe également de l’UNSS et entraine les plus jeunes joueurs.
En parallèle, il termine une formation d’éducateur sportif et animateur. Le volleyeur passera d’ailleurs ses derniers examens le 3 novembre prochain. Heureux de vivre son rêve, le Calédonien s’estime avant tout reconnaissant envers sa famille. « Quand je retournerai en Nouvelle-Calédonie, je montrerai que je ne suis pas parti pour rien ». En attendant, Jacques continue de se donner à fond, espérant faire monter son équipe en National 2 tout en envisageant de passer d’autres diplômes. Surtout, le sportif espère continuer à gravir les échelons. « Mon rêve reste de jouer à haut niveau. »
Jacques Wainebengo revient sur son parcours:
Calédoniens ailleurs : Jacques Wainebengo, la détermination d’aller au bout de son rêve
par ambre@lefeivre.info