Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Études, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Julien Berger, infographiste et peintre.
Peintre, infographiste, web designer, globe-trotteur, créateur de bijoux, Julien a de nombreuses cordes à son arc. Le goût de l’aventure, une soif de découverte et la passion des arts expliquent son parcours atypique.
Issu d’une célèbre famille locale d’artistes, le Calédonien se prend très jeune de passion pour la peinture et le dessin. « C’est venu naturellement. Petit, je regardais mon père (le peintre et auteur de bande dessiné Patrick Berger ndlr)peindre et j’étais à côté avec mes petits pinceaux. J’ai appris comme cela. » En grandissant, l’idée d’en faire son métier fait peu à peu son chemin. « Je pensais devenir à la fois artiste et professeur de dessin. » En 2000, un bac ES en poche, Julien intègre l’école d’art de Ko Wé Kara. En deuxième année, alors que l’artiste en herbe envisage de continuer sa scolarité en métropole, la fermeture de l’école l’incite à précipiter son départ. Il s’installe dans le sud de la France en 2003 pour suivre un semestre d’histoire de l’art avant de se lancer dans un DEUG d’arts plastiques à l’université de Toulouse Le Mirail. Au cours de sa deuxième année, il se rend compte que le professorat n’est pas fait pour lui et décide de se consacrer entièrement à sa peinture.
Mais vivre de son art n’est pas chose facile et Berg, de son nom d’artiste, multiplie les petits boulots. En 2007, il se forme pendant un an au métier de prothésiste dentaire dans l’idée que ce bagage lui servira dans d’autres domaines. A la même époque, le Calédonien découvre l’Amérique du sud. Séduit par le continent, il s’y installe en 2010, voyageant à travers la Bolivie, le Pérou et l’Argentine. Pour subvenir à ses besoins, Julien crée des bijoux tout en continuant à peindre. « Je considère que l’artisanat et l’art sont proches et que la barrière est vite franchie. Ma formation de prothésiste m’a aidé en plus. » Pendant trois ans, Julien se partage entre l’Amérique latine et la Nouvelle-Calédonie. « Je rentrais faire des expositions. » Le temps faisant son chemin, le jeune homme aspire à de nouveaux projets. Un concours de circonstances l’amène à revenir vivre à Toulouse. Si la valse des petits boulots et des expositions de peinture reprend, l’artiste se forme également comme infographiste pendant un an. « Il y a plus de débouchés dans les métiers du web et puis ça m’intéressait. Il y a un lien entre infographie et art, j’y ai recours pour mes tableaux. J’avais des lacunes d’où cette formation. »
Sur le marché du travail en 2017, Julien décide de devenir auto-entrepreneur. « En free-lance, il y a plus de boulot. J’ai des contrats avec des particuliers, des entreprises, des collectivités. » Depuis, l’artiste trouvé un certain équilibre partageant son temps entre sa peinture et son nouveau métier. « Cette double casquette, c’est comme cela que je me sens le mieux. » Après avoir exposé en avril, il s’apprête à présenter ses nouvelles œuvres en juillet à Toulouse avant d’envisager une exposition en Asie, continent qu’il a découvert en 2016 et qui l’inspire. Surtout Julien laisse la porte ouverte à d’autres aventures. « Je me dis que tout est possible. J’ai l’impression d’avoir vécu plusieurs vies complètement différentes et ce n’est pas fini. »
par ambre@lefeivre.com
Issu d’une célèbre famille locale d’artistes, le Calédonien se prend très jeune de passion pour la peinture et le dessin. « C’est venu naturellement. Petit, je regardais mon père (le peintre et auteur de bande dessiné Patrick Berger ndlr)peindre et j’étais à côté avec mes petits pinceaux. J’ai appris comme cela. » En grandissant, l’idée d’en faire son métier fait peu à peu son chemin. « Je pensais devenir à la fois artiste et professeur de dessin. » En 2000, un bac ES en poche, Julien intègre l’école d’art de Ko Wé Kara. En deuxième année, alors que l’artiste en herbe envisage de continuer sa scolarité en métropole, la fermeture de l’école l’incite à précipiter son départ. Il s’installe dans le sud de la France en 2003 pour suivre un semestre d’histoire de l’art avant de se lancer dans un DEUG d’arts plastiques à l’université de Toulouse Le Mirail. Au cours de sa deuxième année, il se rend compte que le professorat n’est pas fait pour lui et décide de se consacrer entièrement à sa peinture.
Mais vivre de son art n’est pas chose facile et Berg, de son nom d’artiste, multiplie les petits boulots. En 2007, il se forme pendant un an au métier de prothésiste dentaire dans l’idée que ce bagage lui servira dans d’autres domaines. A la même époque, le Calédonien découvre l’Amérique du sud. Séduit par le continent, il s’y installe en 2010, voyageant à travers la Bolivie, le Pérou et l’Argentine. Pour subvenir à ses besoins, Julien crée des bijoux tout en continuant à peindre. « Je considère que l’artisanat et l’art sont proches et que la barrière est vite franchie. Ma formation de prothésiste m’a aidé en plus. » Pendant trois ans, Julien se partage entre l’Amérique latine et la Nouvelle-Calédonie. « Je rentrais faire des expositions. » Le temps faisant son chemin, le jeune homme aspire à de nouveaux projets. Un concours de circonstances l’amène à revenir vivre à Toulouse. Si la valse des petits boulots et des expositions de peinture reprend, l’artiste se forme également comme infographiste pendant un an. « Il y a plus de débouchés dans les métiers du web et puis ça m’intéressait. Il y a un lien entre infographie et art, j’y ai recours pour mes tableaux. J’avais des lacunes d’où cette formation. »
Sur le marché du travail en 2017, Julien décide de devenir auto-entrepreneur. « En free-lance, il y a plus de boulot. J’ai des contrats avec des particuliers, des entreprises, des collectivités. » Depuis, l’artiste trouvé un certain équilibre partageant son temps entre sa peinture et son nouveau métier. « Cette double casquette, c’est comme cela que je me sens le mieux. » Après avoir exposé en avril, il s’apprête à présenter ses nouvelles œuvres en juillet à Toulouse avant d’envisager une exposition en Asie, continent qu’il a découvert en 2016 et qui l’inspire. Surtout Julien laisse la porte ouverte à d’autres aventures. « Je me dis que tout est possible. J’ai l’impression d’avoir vécu plusieurs vies complètement différentes et ce n’est pas fini. »
par ambre@lefeivre.com