De nombreux jeunes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, formation, envie d’ailleurs, histoires d’amour, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Kathleen Pralong-Cornaille, journaliste en Suisse.
«Le vrai bonheur vient de l’amour, de la sérénité dans un couple. Aujourd’hui je peux dire que je suis très heureuse». Kathleen, journaliste qui rêvait de reportages à travers le monde, s’est établie à Sion la capitale du petit canton du Valais par amour pour son mari. Une décision qui rappelle son histoire familiale, sa grand-mère belge a suivi son mari, soldat Calédonien, au bout du monde par amour également.
Née à Nouméa, la journaliste arrive chez les Helvètes à l’âge de quatre ans. Sa toute jeune mère quitte le Territoire pour venir y faire des études d’infirmière avant de s'y établir définitivement. Des plaines enneigées aux plages du Pacifique, Kathleen grandit alors entre son pays d’adoption et la Nouvelle-Calédonie. Excellente élève, la fille du champion de cyclisme calédonien Daniel Cornaille obtient son bac à seize ans. Kathleen sait déjà qu’elle veut être journaliste. La jeune fille suit dans un premier temps le cursus Sciences-Politiques à l’université de Lausanne pendant cinq ans. Diplômée, la Calédonienne décide de gagner sa vie avant de reprendre ses études. Pendant quatre ans, Kathleen travaille pour de grandes multinationales en Suisse puis en Espagne dans le marketing et les ressources humaines. Elle s’installe à Paris à 23 ans pour suivre une formation de journaliste à l’Ecole Supérieure de Journalisme. En 2005, diplômée, la jeune femme a soif de savoir et rêve de voyager. «Je me suis dit : ‘plus jamais les pieds dans les montagnes suisses, le monde s’ouvre à moi’».
La chaîne Voyage lui propose de devenir reporter et de réaliser des documentaires à travers la planète, tandis que la télévision régionale du Valais, Canal 9, lui offre un poste de reporter et de présentatrice du JT. S’estimant ne pas être au niveau pour partir seule sur des tournages aux quatre coins du monde, Kathleen rentre en Suisse en 2005. La jeune femme a un objectif : acquérir suffisamment d’expérience pour mieux repartir à l’aventure. Mais deux ans plus tard, l’amour avec un grand A bouleverse ses plans. Elle fait la connaissance de Philippe, un avocat originaire du Valais. «Quand je l’ai rencontré, je lui ai dit qu’il ne rentrait pas dans mes projets ! Que ce n’était pas le moment mais la vie nous joue des tours…» Le couple se marie en 2009 à Nouméa et en Suisse. En épousant un Valaisan, Kathleen sait qu’elle renonce à ses envies d’ailleurs. Aujourd’hui, à 37 ans, la journaliste travaille toujours pour Canal 9 en tant que présentatrice du JT et anime depuis six ans une émission hebdomadaire sur le sport. Maman d’Augustin, né en 2011 et de Césarée, 10 mois, la Calédonienne ne regrette rien. « L’amour, c’est ce qu’il y a de plus important. En plus, j’ai la chance d’avoir trouvé le vrai, le grand amour ».
Sa rencontre avec l'homme de sa vie a bouleversé les choix de carrière de Kathleen Pralong-Cornaille :
Née à Nouméa, la journaliste arrive chez les Helvètes à l’âge de quatre ans. Sa toute jeune mère quitte le Territoire pour venir y faire des études d’infirmière avant de s'y établir définitivement. Des plaines enneigées aux plages du Pacifique, Kathleen grandit alors entre son pays d’adoption et la Nouvelle-Calédonie. Excellente élève, la fille du champion de cyclisme calédonien Daniel Cornaille obtient son bac à seize ans. Kathleen sait déjà qu’elle veut être journaliste. La jeune fille suit dans un premier temps le cursus Sciences-Politiques à l’université de Lausanne pendant cinq ans. Diplômée, la Calédonienne décide de gagner sa vie avant de reprendre ses études. Pendant quatre ans, Kathleen travaille pour de grandes multinationales en Suisse puis en Espagne dans le marketing et les ressources humaines. Elle s’installe à Paris à 23 ans pour suivre une formation de journaliste à l’Ecole Supérieure de Journalisme. En 2005, diplômée, la jeune femme a soif de savoir et rêve de voyager. «Je me suis dit : ‘plus jamais les pieds dans les montagnes suisses, le monde s’ouvre à moi’».
La chaîne Voyage lui propose de devenir reporter et de réaliser des documentaires à travers la planète, tandis que la télévision régionale du Valais, Canal 9, lui offre un poste de reporter et de présentatrice du JT. S’estimant ne pas être au niveau pour partir seule sur des tournages aux quatre coins du monde, Kathleen rentre en Suisse en 2005. La jeune femme a un objectif : acquérir suffisamment d’expérience pour mieux repartir à l’aventure. Mais deux ans plus tard, l’amour avec un grand A bouleverse ses plans. Elle fait la connaissance de Philippe, un avocat originaire du Valais. «Quand je l’ai rencontré, je lui ai dit qu’il ne rentrait pas dans mes projets ! Que ce n’était pas le moment mais la vie nous joue des tours…» Le couple se marie en 2009 à Nouméa et en Suisse. En épousant un Valaisan, Kathleen sait qu’elle renonce à ses envies d’ailleurs. Aujourd’hui, à 37 ans, la journaliste travaille toujours pour Canal 9 en tant que présentatrice du JT et anime depuis six ans une émission hebdomadaire sur le sport. Maman d’Augustin, né en 2011 et de Césarée, 10 mois, la Calédonienne ne regrette rien. « L’amour, c’est ce qu’il y a de plus important. En plus, j’ai la chance d’avoir trouvé le vrai, le grand amour ».
Sa rencontre avec l'homme de sa vie a bouleversé les choix de carrière de Kathleen Pralong-Cornaille :
Calédoniens ailleurs : Kathleen Pralong-Cornaille, le choix du cœur