Calédoniens ailleurs : Maxime Grousset, un champion confiant en l’avenir

Calédoniens ailleurs : Maxime Grousset, un champion confiant en l’avenir
Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Études, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure hors du Caillou ? Cette semaine, Maxime Grousset, nageur.
Roi du sprint, champion de France du 100 mètres nage libre en décembre dernier, Maxime Grousset est un athlète calédonien qu’on ne présente plus. Après sa performance exceptionnelle à Angers qui a fait de lui une des nouvelles figures de la natation française, le sportif était bien parti pour se qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo cet été. Mais la crise du Covid-19 est passée par là. Les JO ont été reportés en 2021 (du 23 juillet au 8 août ndlr). Comment se préparer dans ces cas-là ? Comment retrouver sa forme physique ? Comment vivre son confinement ? Maxime témoigne.

De son confinement, effectué en Normandie avec des proches, le Calédonien a choisi de voir le bon côté des choses. « Il s’est bien passé. J’étais dans une maison. J’ai pu faire des footings. Mon préparateur physique nous a envoyé des séances donc niveau physique je n’ai pas trop perdu. » Quel regard porte le champion sur son confinement ? « Je n’ai pas plus y réfléchi qu’à cela. Je me suis rendu compte que j’avais hâte de reprendre l’entraînement. Et je trouve que c’est une bonne chose. Car l’entraînement, c’est difficile pour un nageur donc avoir hâte d’y retourner, ça veut dire que tu vas de donner à fond, à 100% dès le début et que ça va payer. »
 
Voir cette publication sur Instagram

En route vers le déconfinement !! 😂 #keephope #j-11

Une publication partagée par Maxime Grousset (@maximegrousset) le


L’entraînement justement. Le Calédonien a pu replonger le 1er mai dernier dans les bassins de l’INSEP. Une reprise qui n’a pas été de tout repos. « Je ne pensais pas avoir perdu autant au niveau de la force dans l’eau. Côté endurance et vitesse, j’ai assez vite repris. Je ne suis pas encore revenu à mon niveau d’avant confinement. On reprend tranquillement. » En effet, même si l’athlète s’entraîne tous les jours, il vient de passer à deux entraînements par jour trois fois par semaine. Un rythme qui devrait être similaire jusqu’au break estival, le 1er août.

Cette année, la crise sanitaire ayant bouleversé les compétitions sportives, celui qui est également étudiant en STAPS reprendra les entraînements dès la mi-août. « Les échéances concernant les championnats de France qui sont d’habitude en avril pourraient être en décembre. Il faudra être au plus haut niveau à ce moment-là. » L’objectif de Maxime : faire un chrono qui le qualifierait pour les Jeux olympiques. « Le confinement m’a permis de me poser, de faire un petit break et de me dire que quand j’allais reprendre, j’allais être à fond sur les JO. Ça me laisse un an pour progresser et j’ai encore plus chance pour aller là-bas. »

Malgré cette période si particulière qui s’est achevée et une autre toute aussi floue qui s’ouvre avec le déconfinement, Maxime croit en l’avenir, en son avenir. « Je suis confiant, je me sens capable. Il faudra tout faire le jour J mais je sais que j’ai ma chance », annonce le jeune homme qui glisse en fin d’interview avoir pu relativiser cette période de confinement grâce à ses proches. « Ils me soutenaient tous les jours. Je n’étais pas tout seul et ils m’ont donné de la joie, de l’énergie. »
 

par ambre@lefeivre.com