Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Mickaël Partodikromo, footballeur.
Travailleur et talentueux, Mickaël mène une jolie carrière de footballeur professionnel depuis cinq ans. Un parcours prometteur qui n’aurait pas pu se faire sans le soutien sans faille de ses proches. Décidé à réussir, Mickaël tire sa force de ses parents.
Petit garçon, découvrant son père sur le terrain de foot, le Calédonien se prend à son tour de passion pour le ballon rond. « Quand j’étais petit, tout le monde me demandait qui était mon joueur préféré et je répondais mon père. Il a toujours été pour moi un exemple et m’a transmis des valeurs d’humilité et de respect ». Dès ses premiers matchs, son papa, Bernard, est là pour l’encourager. Adolescent, le métis kanak – javanais peut compter sur le soutien de ses parents. Repéré par un agent néo-zélandais le licencié de l’AS Mont-Dore décide – avec l’aval de son père et de sa mère – de partir s’entraîner à l’Asia Pacific Football Academy. Ses efforts payent. Deux ans plus tard, il intègre, après des essais fructueux, l’équipe de Sheffield United (Angleterre).
Après deux saisons passées au sein du club britannique, l’aventure se termine. Le club choisit de passer en contrat pro des joueurs anglais. Une déception pour Mickaël qui trouve du réconfort auprès de ses parents. « C’était très dur, c’était mon premier échec. Heureusement, j’ai parlé avec mon père qui m’a dit de ne pas lâcher ». Plus motivé que jamais, le Calédonien retourne dans le Pacifique. Direction la Team Wellington en Nouvelle-Zélande. « J’ai beaucoup appris car à chaque fois j’étais le plus jeune de l’équipe et je me formais avec ceux qui avaient de l’expérience ».
Déterminé à réussir, il refuse une proposition de contrat de deux ans pour tenter sa chance à Laval (Mayenne). Pendant un mois, il fait ses preuves mais ses espoirs sont douchés quand le club privilégie un joueur issu du centre d’apprentissage. Un second coup dur pour le Calédonien d’autant plus qu’il n’avait pas informé ses parents de ses projets. Le vainqueur des Jeux du Pacifique en 2015 avec les moins du 23 ans ne se laisse pas abattre. Il intègre un petit club en région parisienne avant de réussir les tests d’entrée au Rushall Olympic, une équipe anglaise évoluant en Northern Premier League (une division semi-professionnelle). En une saison, Mickaël fait des étincelles. En contrat stagiaire pro, le Calédonien est sacré meilleur joueur de la saison 2016- 2017. Alors que le club lui proposait de rester un an de plus sous le même contrat, Mickaël fait un autre choix.
En août 2017, il a rejoint le Sutton Coldfield Town, un club qui fait aussi partie de la Northern Premier League. Là encore, Mickaël reçoit le soutien de ses proches. « Mes parents m’ont dit que quoi que je fasse, ils me soutiendraient ». Alors qu’une nouvelle saison débute, synonyme d’espoir pour le jeune homme – qui souhaite passer pro à la fin de la saison - Mikaël garde la même idée en tête. Celle d’un jour rendre la pareille à ses parents, de les mettre à l’abri du besoin et qu'ils soient toujours aussi fiers de lui.
Petit garçon, découvrant son père sur le terrain de foot, le Calédonien se prend à son tour de passion pour le ballon rond. « Quand j’étais petit, tout le monde me demandait qui était mon joueur préféré et je répondais mon père. Il a toujours été pour moi un exemple et m’a transmis des valeurs d’humilité et de respect ». Dès ses premiers matchs, son papa, Bernard, est là pour l’encourager. Adolescent, le métis kanak – javanais peut compter sur le soutien de ses parents. Repéré par un agent néo-zélandais le licencié de l’AS Mont-Dore décide – avec l’aval de son père et de sa mère – de partir s’entraîner à l’Asia Pacific Football Academy. Ses efforts payent. Deux ans plus tard, il intègre, après des essais fructueux, l’équipe de Sheffield United (Angleterre).
Après deux saisons passées au sein du club britannique, l’aventure se termine. Le club choisit de passer en contrat pro des joueurs anglais. Une déception pour Mickaël qui trouve du réconfort auprès de ses parents. « C’était très dur, c’était mon premier échec. Heureusement, j’ai parlé avec mon père qui m’a dit de ne pas lâcher ». Plus motivé que jamais, le Calédonien retourne dans le Pacifique. Direction la Team Wellington en Nouvelle-Zélande. « J’ai beaucoup appris car à chaque fois j’étais le plus jeune de l’équipe et je me formais avec ceux qui avaient de l’expérience ».
Déterminé à réussir, il refuse une proposition de contrat de deux ans pour tenter sa chance à Laval (Mayenne). Pendant un mois, il fait ses preuves mais ses espoirs sont douchés quand le club privilégie un joueur issu du centre d’apprentissage. Un second coup dur pour le Calédonien d’autant plus qu’il n’avait pas informé ses parents de ses projets. Le vainqueur des Jeux du Pacifique en 2015 avec les moins du 23 ans ne se laisse pas abattre. Il intègre un petit club en région parisienne avant de réussir les tests d’entrée au Rushall Olympic, une équipe anglaise évoluant en Northern Premier League (une division semi-professionnelle). En une saison, Mickaël fait des étincelles. En contrat stagiaire pro, le Calédonien est sacré meilleur joueur de la saison 2016- 2017. Alors que le club lui proposait de rester un an de plus sous le même contrat, Mickaël fait un autre choix.
En août 2017, il a rejoint le Sutton Coldfield Town, un club qui fait aussi partie de la Northern Premier League. Là encore, Mickaël reçoit le soutien de ses proches. « Mes parents m’ont dit que quoi que je fasse, ils me soutiendraient ». Alors qu’une nouvelle saison débute, synonyme d’espoir pour le jeune homme – qui souhaite passer pro à la fin de la saison - Mikaël garde la même idée en tête. Celle d’un jour rendre la pareille à ses parents, de les mettre à l’abri du besoin et qu'ils soient toujours aussi fiers de lui.
par ambre@lefeivre.info