Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Études, recherche d’emploi, histoire d’amour, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Roy Matkovic, chercheur.
« La recherche, c’est l’inconnu et l’inconnu, pour moi, c’est plus attrayant que la routine ». A 26 ans, Roy est un jeune chercheur en virologie moléculaire. Si le Calédonien « vit pour sa passion », le post-doctorant a fait le choix d’une carrière académique semée d’embûches alors que les financements se tarissent et que les places en université se réduisent.
Un temps séduit par l’idée de devenir géologue, Roy change ses plans pendant ses études. En licence de SVT à l’Université de la Nouvelle-Calédonie, il découvre une option, la microbiologie médicale, qui lui donne le déclic. « J’ai adoré ces cours sur l’étude des bactéries et des virus qui rendent malade. Et puis, j’ai eu souvent des boutons de fièvre, je me demandais comment un virus de l’ordre du nanomètre pouvait être aussi visible. Quand on étudie quelque chose qui nous touche, on se sent concerné. » Après sa licence et une première année de master enseignement validée, le Calédonien s’installe à Montpellier en 2011 pour suivre un master biologie santé option hôtes pathogènes. Curieux et motivé, Roy veut aller plus loin après son diplôme. « C’était une évidence de faire de la recherche sur le sujet qui me plait le plus : la virologie ».
Pour sa thèse, le Calédonien veut travailler sur un sujet en lien avec le Caillou. Justement, un laboratoire à Montpellier travaille sur les arbovirus, c’est à dire les virus transmis par les insectes piqueurs – suceurs comme les moustiques ou les tiques. Pour Roy, l’occasion est toute trouvée. Sa thèse se porte sur les interactions entre le virus du chikungunya et les cellules humaines. Le scientifique cherchant comment le virus se développe dans le corps humain. Après trois ans de recherche et un diplôme de docteur en septembre 2016, voilà Roy devenu post-doctorant. Pour continuer ses recherches et espérer décrocher un poste en université, le nageur doit multiplier les post-docs, de surcroît à l’étranger. Dans la foulée de son doctorat, le scientifique est recruté par le prestigieux King’s College à Londres.
Mais alors qu’il devait être en poste pour deux ans, Roy va devoir écourter ses recherches. A la suite du départ de sa cheffe, le jeune homme doit quitter son poste d’ici quelques semaines. Pourtant le Calédonien ne désespère pas. « Le milieu de la recherche académique est parfois démotivant mais c’est aussi passionnant, j’ai envie de vivre ma passion à fond ». En attendant, le jeune homme prévoit de donner des conférences en Suède et à Glasgow en Ecosse, pour, peut-être, taper dans l’œil d’un laboratoire.
Roy Matkovic dévoile les coulisses de son laboratoire au King’s College de Londres :
Un temps séduit par l’idée de devenir géologue, Roy change ses plans pendant ses études. En licence de SVT à l’Université de la Nouvelle-Calédonie, il découvre une option, la microbiologie médicale, qui lui donne le déclic. « J’ai adoré ces cours sur l’étude des bactéries et des virus qui rendent malade. Et puis, j’ai eu souvent des boutons de fièvre, je me demandais comment un virus de l’ordre du nanomètre pouvait être aussi visible. Quand on étudie quelque chose qui nous touche, on se sent concerné. » Après sa licence et une première année de master enseignement validée, le Calédonien s’installe à Montpellier en 2011 pour suivre un master biologie santé option hôtes pathogènes. Curieux et motivé, Roy veut aller plus loin après son diplôme. « C’était une évidence de faire de la recherche sur le sujet qui me plait le plus : la virologie ».
Pour sa thèse, le Calédonien veut travailler sur un sujet en lien avec le Caillou. Justement, un laboratoire à Montpellier travaille sur les arbovirus, c’est à dire les virus transmis par les insectes piqueurs – suceurs comme les moustiques ou les tiques. Pour Roy, l’occasion est toute trouvée. Sa thèse se porte sur les interactions entre le virus du chikungunya et les cellules humaines. Le scientifique cherchant comment le virus se développe dans le corps humain. Après trois ans de recherche et un diplôme de docteur en septembre 2016, voilà Roy devenu post-doctorant. Pour continuer ses recherches et espérer décrocher un poste en université, le nageur doit multiplier les post-docs, de surcroît à l’étranger. Dans la foulée de son doctorat, le scientifique est recruté par le prestigieux King’s College à Londres.
Mais alors qu’il devait être en poste pour deux ans, Roy va devoir écourter ses recherches. A la suite du départ de sa cheffe, le jeune homme doit quitter son poste d’ici quelques semaines. Pourtant le Calédonien ne désespère pas. « Le milieu de la recherche académique est parfois démotivant mais c’est aussi passionnant, j’ai envie de vivre ma passion à fond ». En attendant, le jeune homme prévoit de donner des conférences en Suède et à Glasgow en Ecosse, pour, peut-être, taper dans l’œil d’un laboratoire.
Roy Matkovic dévoile les coulisses de son laboratoire au King’s College de Londres :
Calédoniens ailleurs : Roy Matkovic touché par le virus de la recherche
par ambre@lefeivre.info