Vers une utilisation de l'énergie solaire pour alimenter la SLN

Un appel à projet, pour produire 130 Méga Watt en photovoltaïque, soit 84% de la consommation en électricité de Nouméa. La mesure qui concerne pour l’heure la future centrale électrique de Doniambo est ambitieuse et pour le moins tournée vers les énergies propres. Elle pourrait être à terme selon l'éxecutif, développée pour l'usine du Sud et l'usine du Nord.
 

Alternatives vertes

Le mix énergétique, c’est la production d’électricité à partir de plusieurs sources d’énergie, tel que le solaire ou encore l’éolien et ce, dans des proportions qui varient. Le territoire est actuellement dépendant à 85% des énergies fossiles, que sont le charbon, le fioul lourd ou le gaz. Mais l’exécutif s’intéresse de plus en plus aux énergies vertes, notamment dans le secteur minier. 

 

Le photovoltaïque est une énergie renouvelable qui a été privilégiée par le gouvernement parce que c’est la plus facile à mettre en œuvre. C’est celle qui coûte le moins cher aujourd’hui. Les prix des investissements pour pouvoir produire un kilowatt d’énergie photovoltaïque ont été quasiment divisés par deux, en l’espace de cinq ans - André Boudart, directeur de l’agence calédonienne de l’énergie (ACE)

Systèmes de stockage

La transition écologique dans la métallurgie calédonienne est une ambition toujours à l’étude, dans un contexte où 75% de l’énergie du pays est consommée par les 3 usines de nickel, qui produisent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. 
 

 

L’industrie métallurgique a besoin d’une énergie stable et pour l’instant, il n’y a que les énergies fossiles qui sont capables de répondre à cette exigence. Or, avec l’innovation technologique, on va avoir de plus en plus de possibilités d’injecter des énergies renouvelables de plus en plus stables, par des systèmes de stockage soit à base de batteries, ou d’hydrogène. On parle là d’un horizon de 15 à 20 ans - André Boudart, directeur de l’agence calédonienne de l’énergie (ACE)

Alimenter les opérations de la SLN avec une énergie 100% verte nécessiterait 1 000 hectares de panneaux solaires, soit dix fois plus que la superficie de panneaux actuellement utilisés sur le Caillou.

Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut :
Christopher Gygès, porte-parole du gouvernement en charge de l’économie et de l’énergie, était l’invité du JT ce dimanche, interrogé par Yvan Avril :