Le Cese réuni à Poindimié donne deux avis favorables

Le Cese a été accueilli à la mairie de Poindimié.
Séance décentralisée à la mairie de Poindimié, pour le Conseil économique social et environnemental. Le Cese a planché sur la promotion des économies et des énergies dans les publicités. Il a aussi évalué la sécurité des infrastructures et des populations face à l’érosion du littoral.
Les deux dossiers examinés ce mercredi matin par le Cese ont reçu un avis favorable. La séance, décentralisée à la mairie de Poindimié, portait notamment sur une saisine. Elle concernait la promotion des économies et des énergies dans les messages publicitaires.
 

Choisir la bonne phrase

Il s’agit de poser le cadre général qui permettra, si le texte est voté, de définir la phrase apposée sur tous les supports publicitaires ayant un lien, direct ou indirect, avec l’énergie. Le but est d’attirer l’attention du consommateur, afin de l’amener à réfléchir sur ce que l’équipement va lui coûter. «Sur la base de cette réflexion, il pourra, du coup, orienter son choix vers des équipements plus économes», explique Bastian Morvan, chef du service de l’énergie à la Dimenc. «Ce type de geste va à la fois permettre de réduire les dépenses du consommateur et se traduire par moins d'impact sur l'environnement.»
 

Associer les scolaires

«Construisons notre avenir, économisons l’énergie», c’est le premier jet qui a été travaillé. Reste à l’affiner. Le Cese souhaite que le public scolaire soit associé au travail, pour identifier la phrase la plus efficace possible. Le texte doit être voté prochainement au Congrès de la Nouvelle-Calédonie.
 
Erosion du littoral à Ponérihouen.
 

Face à l'érosion du littoral

Autre dossier examiné, celui sur la sécurisation des populations et des infrastructures à cause de l’érosion du littoral. Il n’y a pas assez de mesures destinées à favoriser une étude pour la protection des personnes et des biens, selon Jacques Loquet. Il préside la commission de l’environnement, de l’aménagement et des infrastructures au sein du conseil. 
 

Terres coutumières

«Le Cese s'est saisi de ce dossier pour pouvoir apporter des orientations, permettant la mise en place d'un projet à grande échelle, visant à pallier aux difficultés que rencontreront les populations dans le temps, développe-t-il. Le travail a duré un an, un gros travail de terrain. Les difficultés qu'on va rencontrer, c'est le déplacement des populations sur terres coutumières. C'est un des sujets majeurs qu'il va falloir traiter.» Le dossier sera déposé au gouvernement, pour mettre en place un programme d’application, avec un calendrier et un échéancier.