La Chambre territoriale des comptes a rendu son rapport d’observations définitives sur l’Aquarium de Nouméa. Le bilan est plutôt mitigé pour l’établissement. L’instruction a mis à jour une insuffisance de rigueur dans la gestion courante et une absence de vision prospective.
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Devenir autonome financièrement après cinq années d’exercice, c’était l’objectif de l’aquarium de Nouméa. Or ça n’a pas été le cas constate la Chambre territoriale des comptes de Nouvelle-Calédonie. Elle souligne un manque d’organisation et un manque de rigueur dans la gestion budgétaire de l’établissement géré par le syndicat mixte de l’aquarium et la province Sud. Des retards de factures, des travaux faramineux, un calendrier non défini.
Entre 2012 et 2015, l’activité de l’aquarium s’essouffle. Les touristes australiens sont les principaux clients et l’établissement peine à valoriser le potentiel des croisiéristes. L’instance fait aussi remarquer que les travaux liés aux malfaçons, qui devront être entrepris à court terme, vont affecter la fréquentation et le chiffre d’affaires de l’établissement. Quant à l’aménagement du Parc, le projet n’a pas été maitrisé. Le coût des travaux s’est élevé à près de 120 millions de francs contre une estimation initiale de seulement la moitié. Par manque de préparation, la réalisation de ce projet a affecté l’équilibre budgétaire de l’aquarium de Nouméa et généré des difficultés importantes de trésorerie.
Les sages du boulevard Vauban recommandent donc l’adoption d’un plan de développement pour définir les objectifs stratégiques de l’établissement. Ils indiquent également l’impérative nécessité de réformer le fonctionnement notamment sur une nouvelle gouvernance, un autre mode de gestion dans un nouveau cadre statutaire.
L’équilibre budgétaire fragilisé
Entre 2012 et 2015, l’activité de l’aquarium s’essouffle. Les touristes australiens sont les principaux clients et l’établissement peine à valoriser le potentiel des croisiéristes. L’instance fait aussi remarquer que les travaux liés aux malfaçons, qui devront être entrepris à court terme, vont affecter la fréquentation et le chiffre d’affaires de l’établissement. Quant à l’aménagement du Parc, le projet n’a pas été maitrisé. Le coût des travaux s’est élevé à près de 120 millions de francs contre une estimation initiale de seulement la moitié. Par manque de préparation, la réalisation de ce projet a affecté l’équilibre budgétaire de l’aquarium de Nouméa et généré des difficultés importantes de trésorerie.
Réformer au plus vite
Les sages du boulevard Vauban recommandent donc l’adoption d’un plan de développement pour définir les objectifs stratégiques de l’établissement. Ils indiquent également l’impérative nécessité de réformer le fonctionnement notamment sur une nouvelle gouvernance, un autre mode de gestion dans un nouveau cadre statutaire.