Le gouvernement australien, sous le feu de critiques pour son climatoscepticisme, a annoncé mardi une enveloppe d'un demi-milliard de dollars australiens pour aider les pays du Pacifique à faire face au réchauffement climatique peu avant le sommet du Forum des Iles du Pacifique.
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Le Premier ministre australien Scott Morrison a indiqué que cette somme, qui est tirée du budget déjà alloué à l'aide internationale, devait permettre aux îles du Pacifique d'investir dans les énergies renouvelables et de renforcer leurs capacités à lutter contre les effets du réchauffement climatique.
Scott Morrison doit se rendre cette semaine aux Tuvalu, archipel qui accueille le sommet annuel du Forum des îles du Pacifique (FIP), lequel réunit 16 pays d'Océanie ainsi que la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française et devrait être largement consacré à la question des bouleversements climatiques.
Et cette année, même ses plus petits États membres, comme les Tuvalu, les Palaos ou le Vanuatu, se sont faits entendre pour dénoncer l'absence d'effort de l'Australie en matière de climat. Le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama a affirmé lundi que la dépendance de Canberra envers le charbon posait "une menace existentielle" pour les îles.
De son côté, M. Morrison a défendu le bilan de son pays en matière de climat, en affirmant que l'Australie atteindrait les objectifs qui lui ont été fixés par l'Accord de Paris en matière de réduction des émissions à l'horizon 2030.
"Les 500 millions de dollars australiens que nous investissons pour les énergies renouvelables dans le Pacifique et sa capacité de résilience face au changement climatique et aux catastrophes s'ajoutent aux 300 millions de dollars de la période 2016-2020", a-t-il dit dans un communiqué. "Cela souligne non seulement notre engagement à respecter nos obligations en matière de réduction des émissions chez nous, mais aussi notre volonté de soutenir nos voisins et amis."
L'annonce de cette enveloppe intervient alors que Canberra a lancé une offensive de charme auprès des îles du Pacifique pour contrer l'expansionnisme chinois dans la zone.
Scott Morrison doit se rendre cette semaine aux Tuvalu, archipel qui accueille le sommet annuel du Forum des îles du Pacifique (FIP), lequel réunit 16 pays d'Océanie ainsi que la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française et devrait être largement consacré à la question des bouleversements climatiques.
"Menace existentielle"
Le réchauffement a des impacts bien réels pour les îles de la région. Celles qui sont peu élevées risquent tout simplement de disparaître en raison de l'élévation du niveau des océans. Beaucoup d'autres, parfois les mêmes, sont de plus en plus régulièrement frappées par des cyclones dévastateurs.Et cette année, même ses plus petits États membres, comme les Tuvalu, les Palaos ou le Vanuatu, se sont faits entendre pour dénoncer l'absence d'effort de l'Australie en matière de climat. Le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama a affirmé lundi que la dépendance de Canberra envers le charbon posait "une menace existentielle" pour les îles.
Dépendance au charbon
Celles-ci ont été profondément irritées du fait que le gouvernement australien ait récemment donné son feu vert à un projet minier très controversé du groupe indien Adani dans l'Etat du Queensland (nord-est de l'Australie).De son côté, M. Morrison a défendu le bilan de son pays en matière de climat, en affirmant que l'Australie atteindrait les objectifs qui lui ont été fixés par l'Accord de Paris en matière de réduction des émissions à l'horizon 2030.
"Les 500 millions de dollars australiens que nous investissons pour les énergies renouvelables dans le Pacifique et sa capacité de résilience face au changement climatique et aux catastrophes s'ajoutent aux 300 millions de dollars de la période 2016-2020", a-t-il dit dans un communiqué. "Cela souligne non seulement notre engagement à respecter nos obligations en matière de réduction des émissions chez nous, mais aussi notre volonté de soutenir nos voisins et amis."
L'annonce de cette enveloppe intervient alors que Canberra a lancé une offensive de charme auprès des îles du Pacifique pour contrer l'expansionnisme chinois dans la zone.