Durant quatre jours, au centre culturel Tjibaou, la culture sera au cœur des célébrations et des échanges entre les communautés du pays, "l’occasion de tisser ensemble la citoyenneté calédonienne". Le festival Caledonia s’inscrit en effet dans le cadre de la déclaration de politique générale du président du gouvernement, Louis Mapou, qui "a souhaité donner un nouvel essor à cet événement. Une vision plus lointaine dans les échanges et le partage avec l’ensemble des communautés du pays", explique Thierry Timan.
Un festival multiculturel
Le festival Caledonia a été élaboré dans l’esprit de Mélanésia 2000, organisé par Jean-Marie Tjibaou en 1975, pour réaffirmer l’existence de la culture kanak, l’événement a pour vocation de valoriser les cultures, à travers les arts et les savoir-faire, avec cette volonté "de transmission". Pour la première fois, sous l’égide du gouvernement, un comité de pilotage, composé des communautés, du Sénat coutumier, du Congrès et des provinces, s’est chargé d’organiser ce premier festival Caledonia. "Nous nous sommes d’abord réunis pour faire le point sur ce qui fonctionne et sur ce qui ne fonctionne pas. Il fallait évidemment s'organiser, car nous sommes tous des bénévoles au sein des différentes associations", indique Thierry Timan, qui fait partie du comité de pilotage.
Quatre jours de festivités
Au programme de ces quatre jours : prestations culturelles, échanges et partages sur l’histoire et sur l’avenir de l’identité calédonienne. A commencer par la grande coutume organisée, ce jeudi à 16 heures, au centre culturel Tjibaou pour lancer officiellement le festival Caledonia. Autre temps fort : le défilé de mode "Nakupa" vendredi soir à la salle Sissia, puis samedi et dimanche, de nombreuses animations attendent les visiteurs sur tout le site.
Un entretien à retrouver ici.