“Partir aussi loin, c’est une première pour presque tous les joueurs", confirme Mickaël Borger, capitaine de l’Union Sportive Thionville-Lusitanos, qui affronte Hienghène Sport ce samedi, à 14h30, à Numa-Daly.
Le club, qui évolue en National 3, la cinquième division métropolitaine, est leader de son groupe sans avoir perdu le moindre match. L’an dernier, il avait été éliminé au cinquième tour de la Coupe de France. À Nouméa, les joueurs lorrains, certains passés par des centres de formation de clubs professionnels, viennent chercher une place pour le 8e tour.
Un sérieux rival pour Hienghène
“Quand on joue en Coupe de France, on a deux objectifs. Le premier, c’est de vivre une aventure exceptionnelle, donc ce voyage est le top du top. Le deuxième, c’est de se qualifier pour taper un club pro”, commente Mickaël Borger. Le résultat du tirage au sort a été “la cerise sur le gâteau mais jouer en Nouvelle-Calédonie n’est pas la finalité. On veut vraiment passer. Pour l'image du club, pour ne pas avoir fait ce voyage pour rien.”
Il y a vingt-trois ans, une autre rencontre
Julien François, l’entraîneur, espère également avoir l’occasion de revoir son ancien coéquipier, le Calédonien Robert Wayaridri. Vingt-trois ans après avoir joué avec lui au Gazelec d’Ajaccio. Il se souvient de "quelqu’un de super sympa, un coéquipier modèle, combatif, il allait vite. Quand il y a eu ce tirage, j’ai pensé à lui. Et quand j’ai regardé cette équipe j’ai retrouvé les valeurs qu’il portait", raconte-t-il.
On est content d’être là et de jouer contre cette équipe qui je pense sera aussi très motivée.
Julien François, entraîneur de l'US Thionville-Lusitanos
Les joueurs de Thionville-Lusitanos, arrivés mardi soir, se sont plusieurs fois entraînés à 14 heures pour s’adapter à la chaleur et se préparer aux conditions du match. "Il fait chaud mais pour le moment ça va, ce n’est pas trop difficile à supporter”, assure Mickaël Borger. Le grand jour approche.