Coupe du Monde de rugby : devant la finale avec un Sud-africain et une Néo-zélandaise

Le ménage a survécu à cette finale de Coupe du Monde de rugby
Ils se sont levés tôt pour assister à la finale du mondial de rugby. Emily Legge est Néo-zélandaise. Dirk Snyman, originaire d'afrique du Sud. Un couple amoureux du ballon ovale, et des supporters invétérés. Des All Blacks pour elle. Des Springboks pour lui.

Emily Legge et Dirk Snyman forment un couple atypique. Madame est Néo-zélandaise. Monsieur est Sud-africain. Pour eux, le sport, c'est une question de passion. "Ça crée une dynamique intéressante lorsqu'il s'agit d'un match comme celui-là", savoure Dirk Snyman.

Ça n'est pas qu'avec le rugby vous savez. Les deux pays s'opposent régulièrement dans d'autres sports : cricket, hockey... Finalement on est souvent adversaires.

Emily Legge, Néo-zélandaise, compagne d'un Sud-Africain


Cette finale de Coupe du Monde de rugby à 15 est dominée par l’équipe sud-africaine en première période. Les Springboks accumulent les pénalités jusqu’à la 38e minute de jeu. A la mi-temps, ils dominent 12 à 6 contre les All blacks. Emily et Dirk confirme que le rugby est une véritable institution dans leurs pays. "Le rugby est dans notre sang. C'est un sport avec lequel on grandit, on y joue à l'école dès le plus jeune âge. Tous les enfants veulent devenir des All blacks", certifie-t-elle.

Si on repense à 1995, avec la Coupe du Monde de rugby à Johannesburg, c'était un moment vraiment important pour le pays. Nelson Mandela venait tout juste d'être élu président, c'était la naissance d'une nouvelle nation. Je pense que pour beaucoup de gens, les victoires de l'Afrique du Sud en 2007 et 2019, ça nous a rassemblés.

Dirk Snyman, Sud africain

     
La deuxième période est marquée par un retour en force des All blacks avec un essai à la 57e minute. Le score de 12 à 11 en faveur de l’Afrique du Sud n’évoluera pas jusqu’à la 80e minute de jeu. La déception se lit sur le visage d’Emily. Dirk, lui, est soulagé. Le couple reste uni malgré tout !

Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Luigi Wahmereungo-Palmieri :

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