C'était l'un des fleurons de l'industrie de transformation locale, situé à Nouméa. Comme presque toutes les entreprises sinistrées, la société Le Froid, dont la direction n'a pas souhaité s'exprimer, attend de connaître le montant qui sera versé par les assurances et d'avoir une meilleure visibilité sur le plan institutionnel pour décider de relancer ou pas.
Sur les 120 salariés, vingt personnes seulement ont gardé leur emploi. "On a eu la chance d'avoir une aide de départ. L'entreprise nous a accompagnés. On a touché le chômage spécifique et on a dû rebondir assez rapidement, essayer de trouver du travail", raconte Livaï Tavita, ancien salarié. "Moi j'ai pu retrouver du travail qu'en septembre."
Une restauration, sans démolition
Une destruction partielle, à Magenta, pour le groupe Jeandot et le showroom Renault d'où sortaient chaque mois environ 120 voitures. Aujourd'hui, 30 à 40 modèles sont vendus tous les mois. De quoi s'interroger sur le dimensionnement des futurs locaux. Bonne nouvelle pour cette entreprise, le bâtiment peut être restauré, sans démolition. Malgré les inconnues, la reconstruction semble envisageable.
S'adapter à une demande en baisse
À Ducos, l'usine de Biscochoc est en cours de déconstruction, aussi. Le nouveau site de production à Nouville devrait être livré en 2025. Il faudra alors s'adapter à une demande en baisse, à l'image du pouvoir d'achat des nombreux Calédoniens qui ont perdu leur emploi.
Le reportage d'Erik Dufour et David Sigal :
Pour aller plus loin, l'invité du journal télévisé était le président de la FEINC, la Fédération des entreprises et des industries de Nouvelle-Calédonie.
L'entretien de Xavier Benoist avec Loreleï Aubry.