Des pompiers militaires spécialisés dans les opérations de déblaiement, en coopération avec les policiers, les gendarmes et les autres soldats du feu. C’est le détachement Formisc, comme "Formations militaires de la sécurité civile". Des unités de l’armée de terre qui sont mises à la disposition du ministère de l’Intérieur, au sein de la direction générale de la sécurité civile et de la gestion de crises.
Déployés à travers la Grande terre
Dans une Nouvelle-Calédonie toujours troublée et sujette à des blocages d'axes routiers, ces 82 sapeurs-sauveteurs apportent un soutien logistique. Il se veut complémentaire de l’action menée par les forces de l’ordre pour assurer la libre circulation des personnes. Ils sont déployés sur l’ensemble de la Grande terre, à Nouméa et son agglomération comme en Brousse.
Ces colonnes de déblaiement sont engagées la journée et la nuit, dans les zones ou quartiers qui nécessitent leur utilité. C’est-à-dire pour l’ouverture d’itinéraires, pour déblayer les petits ou gros barrages qui sont mis en place continuellement.
Chef de bataillon Christian
Plus de 2 000 épaves enlevées
Le travail abattu s'avère considérable. Depuis le début des émeutes, plus de deux mille épaves de véhicules ont été dégagées. "L’équivalent de plus de 1700 bennes, qui sont ensuite rassemblées sur plusieurs sites de stockage afin d’être recyclées", résume Théophile de Lassus, directeur de cabinet du haut-commissaire. En attendant les carcasses sont entreposées, notamment sur le site de Koutio-Koueta, à Nouméa, presqu'île de Ducos.