Crise en Nouvelle-Calédonie. Cette application dédiée au covoiturage

Elle est "vouée à traiter en priorité les trajets domicile-travail". L’application mobile Wigo, dont parle son développeur Nolann Charles, sert à mettre en relation des conducteurs et des passagers. A encadrer le covoiturage en Nouvelle-Calédonie, avec un prix fixé à dix francs le kilomètre. Lancée fin 2023, elle recense entre 300 et 400 téléchargements sur le Caillou, environ 900 en comptant la Polynésie.

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On rentre un point de départ, on rentre un point d’arrivée et le but est de faire ‘matcher’ des conducteurs avec des passagers qui iraient potentiellement au même point. 

Nolann Charles, développeur de Wigo

"C'est surtout pour s'organiser dans les quartiers", remarque-t-il, "ou s'organiser pour les enfants, notamment." D’abord dédiée aux entreprises, elle recense désormais des particuliers, qui tentent de pallier le manque de transports. 

D'abord à Tahiti

Un modèle d’abord développé à Tahiti. "En Polynésie française, on a une aide du pays pour pouvoir créditer sur chaque nouvel inscrit, 500 F par mois", observe le développeur. "Là, l'idée est de pouvoir mettre en place une aide à l'inscription par le biais de l'Agence calédonienne de l'énergie. C'est-à-dire que chaque nouvel inscrit pourra toucher 500 F aussi. Ce sont des discussions encore en cours." 

Autre élément important, la sécurité des passagers. "Sur chaque nouvel inscrit, on déclare un numéro d'assurance, un numéro de permis de construire" entre autres façons de superviser le dispositif. Par ailleurs, pour répondre aux difficultés des transports scolaires à Tahiti, un travail est opéré avec les associations de parents d’élèves. Ce qui pourrait aussi se faire sur le Caillou.