Crise en Nouvelle-Calédonie. Les assureurs tenteraient-ils de limiter la casse ?

Une voiture incendiée et taggée dimanche à Nouméa, route Jacques Iekawe
La Nouvelle-Calédonie est devenue un territoire à risque en matière de sinistres. Les assureurs demanderaient à leurs clients de modifier les contrats. L'UFC-Que Choisir met en garde contre ces changements de garanties en cours de route.

Voitures volées, brûlée, maisons cambriolées ou incendiées... de nombreux sinistres ont été relevés ces deux derniers mois en Nouvelle-Calédonie. S'ajoute, désormais, l'appel des assureurs qui souhaitent résilier des contrats ou les modifier.

Les assurances revoient leur copie

Seulement 1 % des indemnités auraient été versées. Au regard du contexte, souscrire une assurance semble indispensable mais voilà : "Vous êtes obligés de vous assurer, mais un assureur peut ne pas vous assurer", relève Gilles Vernier, président de l'UFC-Que Choisir locale, concernant le code des assurances. L'association est interpellée par des consommateurs sur ces demandes des assureurs. 

L'association de consommateurs a été alertée sur des demandes des assureurs, Gilles Vernier conseille : "Si vous avez un contrat et qu'on vous propose de le changer, ne le changez pas !". Il s'agit de modifications qui ne sont pas à l'avantage des clients.

Sur les nouveaux contrats, beaucoup d'assureurs vont ôter des garanties qu'ils ne veulent plus assurer en Nouvelle-Calédonie.

Gilles Vernier, président de l'UFC-Que Choisir

Les clients protégés par la date d'échéance

L'assureur ne peut forcer son client à résilier le contrat. Il peut en revanche ne pas le renouveler à la date anniversaire de la prise d'effet et seulement s'il respecte des obligations, telles qu'avertir le client dans les délais imposés avant le terme du contrat. 

Gilles Vernier, président de l'UFC-Que Choisir, au micro de Charlotte Mestre