Le président Louis Mapou s'est adressé aux Calédoniens ce samedi. Une prise de parole attendue, près de quatre semaines après le début des émeutes qui ont endeuillé le Caillou et mis à mal l'économie et la société calédoniennes.
12h04 - C'est la fin de ce live, merci à tous de l'avoir suivi. Le replay de cette déclaration de Louis Mapou est désormais disponible, si vous souhaitez visionner ou revisionner la prise de parole.
12h02 - "Nous ferons ainsi collectivement honneur à tous ceux qui ont perdu leur vie hier, et aujourd'hui. Et nous ferons aussi collectivement honneur au pari de l'intelligence, si cher à Jean-marie Tjibaou et à la poignée de main qu'il a eue avec Jacques Lafleur", conclut Louis Mapou.
12h - "Il faut reconstruire un lien nouveau qui sort la Calédonie des oripeaux du système de colonisation qu'on perçoit encore dans la manière dont ces évènements sont traités", poursuit le président.
11h59 - "J'ai sollicité auprès des pays amis un soutien à la reconstruction", indique-t-il. "Cette crise a touché la Nouvelle-Calédonie dans sa chair et dans son âme", estime Louis Mapou, qui demande "à ceux qui le peuvent d'influer positivement sur ces évènements".
11h58 - "J'ai écrit au président de la République pour demander que le soutien financier garantisse les besoins des trois prochains mois", annonce Louis Mapou, qui estime que ce soutien est pour le moment insuffisant.
11h56 - "J'appelle les responsables des CCAT à lever les barrages, les blocages et cesser toutes les exactions même si leur mobilisation a contribué à la prise de conscience. Les auteurs des infractions et exactions doivent être appréhendés des deux côtés".
11h54 - "Il est important que le président de la République s'exprime en faveur d'un retrait de cette loi qui lui a fait tant de mal pour lui substituer une loi" plus globale. "C'est le même appel que j'ai aussi fait au Sénat coutumier et ses responsables, mais cela ne suffira pas, il nous faut nous remettre au travail pour trouver cet accord global tant attendu", poursuit le président.
11h52 - "Ces évènements ont en quelque sorte signifié de mon point de vue, la fin de vie de cette loi. En affirmant qu'elle ne passerait pas en force, le président de la république a aussi en quelque sorte, en responsabilité, sonné son glas."
11h50 - L'Etat "doit convenir que cette loi constitutionnelle est à contre courant de l'histoire récente de la Calédonie".
11h48 - S'agissant de la loi constitutionnelle, "les évènements ont montré que le chemin emprunté depuis 1988 ne doit être détourné d'aucune façon", estime Louis Mapou, selon qui l'actualité "ne doit nullement être instrumentalisée pour des enjeux de pouvoir".
11h47 - "J'appelle notre jeunesse à l'humilité et au respect devant ce lourd héritage et ce patrimoine qui a été construit par leurs parents et leurs aînés", poursuit le président.
11h46 - Louis Mapou s'adresse aux composantes indépendantistes, évoquant l'UC sans la nommer : "Je leur demande de s'engager à travailler auprès des entités, CCAT, qui sont leur émanation pour une désescalade vers la paix".
11h45 - "Je ne veux pas croire un seul instant que l'émancipation à laquelle nous travaillons depuis tant d'années se construise sur la destruction de ce que nous avons déjà réalisé (...) Chacun doit désormais s'interroger sur ce lourd bilan".
11h42 - Il égratigne le projet de loi constitutionnelle modifiant le corps électoral, faisant un parallèle avec le statut Lemoine de 1984, "comme si 35 ans plus tard, nous n'avions rien retenu de notre Histoire".
11h40 - Le président pointe une "gestion trop mesurée" y compris du FLNKS, et dénonce "la surenchère" du Rassemblement et des Loyalistes.
11h36 - Une pensée, également, "pour les familles dont les maisons et les biens ont été incendiés ou saccagées".
11h35 - Le président commence par adresser "ses pensées les plus attristées et ses condoléances, au nom du gouvernement, aux huit familles qui sont en deuil", confirmant par la même occasion un 8e décès survenu ce matin.
11h34 - Louis Mapou prend place, avec quelques minutes de retard, face aux micros et caméras des médias locaux.
11h30 - Tout est en place pour la déclaration, qui d'après nos informations, devrait durer une vingtaine de minutes. Le président est attendu d'un instant à l'autre.