Davantage de professions concernées par l'obligation vaccinale au 31 octobre

Certificat de vaccination remis en Nouvelle-Calédonie dès la première injection anti-Covid.
On sait désormais qui devra se faire vacciner d’ici au 31 octobre. L’arrêté précisant les activités et entreprises visées a été publié hier au journal officiel. Un texte passé inaperçu. Et pourtant, il complète la liste annoncée initialement, notamment avec le secteur de l’enseignement.

Le gouvernement vient d’étendre l’obligation vaccinale au 31 octobre aux personnels de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur. L’exécutif parle en premier lieu des personnels enseignants bien entendu, mais également de ceux non-enseignants, qu’ils dépendent de l’Etat, de la Nouvelle-Calédonie, des provinces ou des communes. Autrement dit, tous les intervenants en milieu scolaire et universitaires sont concernés, personnels de garderie et de cantine compris par exemple. 

Pour l’instant, la seule réaction exprimée s’est faite sur la page Facebook de la fédération des fonctionnaires secteur enseignement : "Même si nous sommes pour la vaccination, écrit le syndicat, nous ne cautionnons pas la vaccination obligatoire".

Accueil des enfants de personnels "indispensables", jeudi 9 septembre, à l'école Hélène-Chaniel du Mont-Dore.

L'Ocef, les compagnies aériennes, l'OPT, les médias, les banques... 

Deux autres surprises. D’abord l’Ocef est désormais concerné en tant qu’établissement public industriel et commercial chargé de l’approvisionnement du marché intérieur en viande et en pommes de terre. Ensuite, l’obligation vaccinale qui se diffuse : elle concernera aussi les sous-traitants des entreprises visées. En clair, elle va finalement concerner beaucoup de monde.
Il suffit pour cela de regarder les autres secteurs et entreprises concernées par l’obligation au 31 octobre et listées dans l’arrêté : les compagnies aériennes et de transport terrestre et maritime, les entreprises de réseaux et infrastructures : la calédonienne des eaux, EEC, Enercal, l’OPT ainsi que les pétroliers du Caillou et Gazpac, producteur de gaz industriels et médicaux.


Viennent ensuite les médias, une liste d’associations agréées de sécurité civile, les forces de l’ordre et militaires, les personnels sanitaires, toutes professions confondues, médecins, kiné, dentistes, pharmaciens, ambulanciers et d’autres.
Et puis les sociétés minières, le secteur bancaire et les directions du gouvernement et des provinces impliquées dans la gestion de la crise sanitaire.
 
Pour rappel, les contrevenants à l’obligation pourront se voir infliger une amende de 175 000 francs.