Les plus gros sont les plus difficiles. Si ils voient pendant deux ou trois jours qu’on essaie d’attraper les autres poissons, ça va les stresser. Le transfert les stresse aussi donc on commence par eux et on les laisse se calmer. On fait ça progressivement, il faut leur laisser le temps de s’acclimater à leur nouvel espace - Richard Farman, directeur de l’Aquarium des lagons
Habileté
Deux requins léopards et un requin nourrice ont déjà plié bagage. Si ces derniers se sont montrés plutôt coopératifs, les loches récalcitrantes ont de leur côté, donné du fil à retordre aux plongeurs. Comme elles vivent un peu sur le fond, elle peuvent plus vite s’échapper et partir dans des petits trous. C’est un peu plus sport, mais finalement on y arrive, on les fatigue et on y arrive - Marion Baussan, plongeur soigneur à l’Aquarium des lagons
Pour les attraper, il faut faire preuve d’habileté et un outil est nécessaire à la manœuvre : un entonnoir en plastique transparent. « Elles ne voient pas qu’elles filent dedans, et c’est ça notre technique pour les attraper, sans les blesser », poursuit la professionnelle.
Risques
Des opérations délicates pour les soigneurs, qui doivent être rapides et vigilants. Car tout transfert comporte sa part de risque.Les poches dans lesquelles l’animal est capturé sont faites de telles façons à ne pas les blesser, elles protègent également les soigneurs. Le transfert doit se faire dans un minimum de temps, mais sans précipitation - Sylvain Govan, responsable aquariologie de l’Aquarium des lagons
Tout au long du mois d’août, les pensionnaires seront transférés dans un bassin de 200 m3, à l’extérieur de l’aquarium. Ils devront y cohabiter, jusqu’à la fin des travaux.