Le député de Wallis-et-Futuna questionne le gouvernement à l'approche du référendum en Calédonie

Hémicycle de l'Assemblée nationale
Première participation de Sylvain Brial à la séance de questions au gouvernement de l'Assemblée nationale, et c'est la Calédonie qu'a évoquée le nouveau député de Wallis-et-Futuna.
Oui, à l'approche du 4 novembre, les forces de l'ordre seront mobilisées pour assurer la sécurité des Wallisiens et Futuniens, comme celle des différentes communautés présentes en Calédonie. C'est l'assurance donnée ce mercredi par le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, durant la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
 

«Canaliser la jeunesse»

Rappelant que «nombre d'entre eux participeront au référendum», Christophe Castaner a poursuivi: «Au-delà de cela, il est essentiel que nous puissions accompagner, canaliser la jeunesse calédonienne qui, quelquefois désoeuvrée, peut commettre des actes qui peuvent inquiéter.» Il répondait au député de Wallis-et-Futuna Sylvain Brial (non-inscrit).
 
 

«Prévenir tout trouble»

Pour sa première intervention dans l'hémicycle (il a été élu en avril lors d'une législative partielle), celui-ci a interrogé le gouvernement sur les mesures «de prévention et de protection prises pour prévenir tout trouble en Nouvelle-Calédonie», spécialement à l'encontre de sa communauté. Au dernier recensement, celui de 2014, elle constituait environ 8% de la population calédonienne, et la troisième communauté présente sur le Caillou.
 

Le souvenir de l'Ave Maria

Rappelons qu'entre 2001 et 2003, de violents affrontements se sont produits au Mont-Dore entre des habitants de la tribu kanak de Saint-Louis et leurs voisins d'origine wallisienne ou futunienne. Un millier de personnes établies dans le val de l'Ave Maria, le long de la Thy et à la mission catholique ont été contraintes de partir.