Du mercure dans nos salades de poisson

Ensemble pour la planète demande le retrait de la vente des poissons pélagiques contaminés par du mercure.
Du mercure dans le poisson, l'information n'est pas nouvelle en Nouvelle-Calédonie mais aucune mesure de précaution n'a été émise pour interdire la vente des salades de poisson contaminées. Ensemble pour la planète demande le retrait de la vente des poissons pélagiques contaminés par du mercure.
La salade de poisson fait le bonheur de plusieurs sociétés en Nouvelle-Calédonie. A Nouméa chez l’une d’entre elles, à l’origine la recette se faisait uniquement  avec du marlin, mais au fil du temps c’est le thon blanc qui l’a progressivement remplacé. En cause les taux élevés de mercure. Chaque mois, l’entreprise achète 1,6 tonne de thon contre 200 kilos de Marlin. Chez un traiteur, la salade tahitienne ne s’envisage qu’avec du marlin. C’est un principe. En revanche, pas question de transiger sur la qualité et de commercialiser du poisson avec un fort taux de mercure, assure la propriétaire.

EPLP demande le retrait de la vente des poissons pélagiques contaminés par du mercure

Depuis cinq ans, l'association Ensemble pour la Planète (EPLP) se bat pour que la Nouvelle-Calédonie s’aligne sur la legislation européenne en matière de commercialisation de poissons pélagiques contenant du mercure. En Europe, au delà d'un Milligramme par kilo, la commercialisation est interdite mais pas sur le territoire. En Nouvelle-Calédonie, les données moyennes et maximales sont en effet largement supérieures.

Au vu de ces taux élevés, sur son site EPLP propose un guide des poissons à mercure. A la clé, des recommandations de repas pour ne pas dépasser les seuils de tolérance.
 

Le reportage d’Isabelle Braouet  et de José Solia