Du sport pour faire reculer la délinquance

Lors de la signature des conventions avec Valentine Eurisouké et Hélène Iekawé qui représentaient le gouvernement, Michel Quintin et Charles Cali, le comité territorial et sportif, les maires de 11 communes et les coordinateurs.
Des conventions ont été signées au gouvernement pour valider le programme " Sport pour tous " qui ambitionne de lutter contre la délinquance par le biais d'éducateurs sportifs déployés sur l'ensemble du territoire. 
Lutter contre l'oisiveté, mère de tous les vices, telle est l'ambition affichée du programme " Sport pour tous ", présenté ce mardi au gouvernement. Dès cette année, des éducateurs sportifs vont ainsi être déployés dans la moitié des communes du pays pour occuper les jeunes sur leur temps de loisirs. 


15 éducateurs sportifs répartis sur 15 communes 


De Koumac à l'Ile des Pins, en passant par Bourail et Canala… Quinze communes sont concernées par le nouveau dispositif qui comptera un éducateur par commune. Pour occuper les habitants, ils proposeront des activités physiques adaptées à tous les âges, même si les adolescents de 11 à 16 ans reste le public cible.  
" C'est un soulagement de voir que les jeunes vont pouvoir être encadrés par un éducateur sportif et ainsi utiliser un maximum d'équipements que nous avons en tribu, au village et à Népoui mais qui, parfois, faute d'animateur et d'éducateur ne sont pas utilisés pleinement durant les vacances et les mercredi après-midi. " explique Yasmina Metzdorf, maire de Poya.
 

Inspiré du modèle islandais 


Lutter contre l'oisiveté donc, mais aussi promouvoir la santé auprès des jeunes au travers du sport, c'est l'autre ambition de ce programme inspiré du modèle islandais, qui a fait ses preuves auprès des jeunes en matière de lutte contre la consommation d'alcool et de cannabis. 
Selon Pierre Welepa, coordinateur de l'équipe du plan de santé Do Kamo, les bénéfices de ce dispositif, à moyen terme, sont multiples : " Le sport permet à la fois aux jeunes de développer leurs compétences, leurs capacités, un sentiment de bien-être et de confiance en soi mais également un certain nombre de pathologies liées à des comportements à risques comme la mauvaise alimentation, la sédentarité prolongée ou les conduites addictives.

Financé par le gouvernement, l'État, les communes et les provinces, "Sport pour tous" devrait s'étoffer l'an prochain, avec cinq éducateurs supplémentaires notamment à Lifou et Maré.

Ecoutez le maire de Houailou, Pascal Sawa, il est interrogé par Loreleï Aubry et Cédric Michaut : 
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