Mercredi 21 juin, une journée mise en concerts pour marquer la fête de la Musique à la bonne date (programme ici).
5h13, Kass Pa est là pour ça
Avant même le lever du soleil, une demi-douzaine d'artistes débarquent à Nouméa, dans un des studios de NC la 1ère, pour égayer la matinale radio. La preuve par Sheïma Riahi…
Stan et Ludovic, chanteurs et leaders de Kass Pa, enchaînent en se prêtant à l'invité de la matinale, sur place ou par téléphone depuis l'internat de Hienghène ! Retour sur l'histoire de ce groupe né en 2005 sur fond de "délire" familial et de passion pour le ska. A écouter ici.
Vers 8h30, le piano prend vie à Boulari
La mairie du Mont-Dore a prévu une série d'événements à partir de l'après-midi. Mais dès le matin, l'hôtel de ville résonne d'un son inhabituel en ce lieu : les notes d'un piano loué au Conservatoire, installé la veille dans le hall d'accueil et accordé - à l'oreille ! - par l'un des rares professionnels à le faire en Calédonie. Au clavier, Stanislas Wanakaen, intervenant de l'AFMI (l'Association de formation des musiciens intervenants) qui donne des cours à l'école municipale des arts. Pour la première fois, horaires de travail obligent, ce multi-instrumentiste marque la fête de la Musique en jouant seul, et pas au sein d'un de ses groupes.
Fin de matinée en fanfare, à l'aérogare
Il n'y a pas que les messages aux voyageurs, qui résonnent ce mercredi à l'aéroport de Tontouta. La CCI et la Sacenc ont fait appel à plusieurs artistes pour égayer les lieux "aux heures d'exploitation". Après le groupe Doreguy, avant Ykson et le Conversation jazz quartet, c'est Janice qui fait flotter de bonnes vibrations à travers l'aérogare, à entendre ici.
12h15, déjeuner tahitien au Mont-Coffyn
Sur le deck de NC la 1ère, à Nouméa côté Mont-Coffyn, la Bringue tahitienne s’en donne à cœur joie pour une émission spéciale du Cercle de midi. Bon appétit, difficile de rester assis !
Fin d'après-midi, orchestres scolaires à Boulari
Cette fête de la Musique met en lumière le concept d'orchestre à l'école. Au Mont-Dore, par exemple, l'événement principal, lancé en fin d'après-midi place des Accords, a vu se produire les musiciens en herbe du collège de Boulari.
Et ceux de l'école de Saint-Michel.
17h30, les festivités ont démarré, place des Cocotiers
Ils seront samedi au Dock de Païta mais ce mercredi, Ukulele taratoni a ouvert les festivités au kiosque place des Cocotiers, mis en son par les ingénieurs de Remora prod. Avant de passer le relais à la chorale Les Fils d'argent, ici en mode Bella ciao...
Une place à arpenter d'un bout à l'autre puisque plusieurs scènes et espaces ont été aménagés. Place de la Marne, coup d'envoi sur une des deux scènes avec Sweet Tomodachi jazz.
Puis le son du groupe Eje.
Après la soul traditionnelle, le blues rock de Sixty five.
Tout en bas, dos à l'hôtel de ville, c'est le groupe Blue Jane qui s'est lancé en premier.
Place Courbet, ouverture en mode rock.
Dans le journal télévisé, la mairie de Nouméa exprimait sa satisfaction et décomptait quatre à cinq mille personnes sur la place des Cocotiers. Avec plusieurs formations de kaneka qui se sont succédées en fin de soirée.
18 heures, méga orchestre au Village
Pendant ce temps, au Village, il y a du monde autour de la scène, mais aussi dessus ! Pas moins de 80 musiciens petits et grands étaient annoncés pour ouvrir le festival Trompettes sous les étoiles avec le Mega orkestra du Conservatoire.
Soirée musicale ailleurs dans le pays
Ce mercredi soir, on a aussi fait de la musique à Pouembout, où le château Grimigni a été par exemple bercé par les petits choristes de l'école Léonie-Avril. Extrait par Nathan Poaouteta.
Fête aussi à Koumac, à Boulouparis, à Bourail, à Dumbéa et au Mont-Dore, où on refait un tour grâce à Christian Favennec, sur le son reggae de Fab I&I.
Une édition qui attire, on le voit, la foule, et mélange les publics.
Et maintenant, à vous de pousser la chansonnette ! C'est ce qu'ont fait de courageux passants au micro de Myriam Ponet et Gaël Detcheverry