Jusqu'au 8 novembre, au Centre culturel Tjibaou, l’exposition Ko Neva met en lumière les oeuvres anciennes et contemporaines d'une cinquantaine d’artistes… Tous anciens élèves de l'Ecole d’art, aujourd’hui disparue.
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De 1990 à 2003, 200 élèves originaires des trois provinces ont été formés à l’Ecole d’art, située jadis à Ko We Kara. C’est le cas de Gracienne Koéa. A la fin des années 1980, elle quitte Houaïlou pour trouver un travail à Nouméa, mais grâce à la MIJ (mission d'insertion des jeunes), elle intègre la toute nouvelle école d’art. Une révélation.
« J’ai découvert les autres disciplines au-delà du dessin : la photographie, l’art du textile, que je ne connaissais pas et qui m’intéressaient beaucoup…. Et puis la poterie et la sculpture. En 1993, on m’a envoyé en France, pour les Beaux Arts à Nancy. »
Peinture, sculpture, graphisme, stylisme, photo… La diversité et la qualité des oeuvres témoignent du rôle que jouait l’Ecole d’art, à la fois lieu d’expression et révélateur de talents.
« Cette exposition, elle n’est pas là uniquement pour partager du beau mais aussi pour diffuser des questions (..) auprès du grand public, des élus, des politiques, des professionnels que nous sommes sur le fait de partager de transmettre et de diffuser la création au sens large », rappelle Petelo Tuilalo, le responsable du département des expositions.
« Il faudra rediscuter très prochainement du retour très pertinent d’une école d’art en Nouvelle-Calédonie, au sens technique du terme, estime Petelo Tuilalo, le responsable du département des expositions au Centre cukturel Tjibaou. L’idée, c’est de profiter de l’existant, des professionnels, des artistes… Tout cela à destination de la jeunesse. »
Pour Gracienne Koéa, ce type d’école « permet aussi socialement de faire sortir certains qui n’ont pas d’autres façons de s’exprimer ». Inutile de courir galeries et musées pour comprendre le rôle social de l’art. Un simple coup d’oeil à cette exposition pleine de souvenirs suffit.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Laura Schintu
« J’ai découvert les autres disciplines au-delà du dessin : la photographie, l’art du textile, que je ne connaissais pas et qui m’intéressaient beaucoup…. Et puis la poterie et la sculpture. En 1993, on m’a envoyé en France, pour les Beaux Arts à Nancy. »
« C’est le début de ma vie. L’école d’art m’a permis d’avoir mon métier, aujourd’hui. »
Quand l’art interpelle
Peinture, sculpture, graphisme, stylisme, photo… La diversité et la qualité des oeuvres témoignent du rôle que jouait l’Ecole d’art, à la fois lieu d’expression et révélateur de talents. « Cette exposition, elle n’est pas là uniquement pour partager du beau mais aussi pour diffuser des questions (..) auprès du grand public, des élus, des politiques, des professionnels que nous sommes sur le fait de partager de transmettre et de diffuser la création au sens large », rappelle Petelo Tuilalo, le responsable du département des expositions.
La nécessité d’une Ecole d’art
Parmi les questions sous-jacentes : à quand une nouvelle école d’art ? Certaines oeuvres ont même été créées pour interpeller élus et public sur cette question, comme ce tableau de Franck Chan San, intitulé « Les vestiges des liens ».« Il faudra rediscuter très prochainement du retour très pertinent d’une école d’art en Nouvelle-Calédonie, au sens technique du terme, estime Petelo Tuilalo, le responsable du département des expositions au Centre cukturel Tjibaou. L’idée, c’est de profiter de l’existant, des professionnels, des artistes… Tout cela à destination de la jeunesse. »
Pour Gracienne Koéa, ce type d’école « permet aussi socialement de faire sortir certains qui n’ont pas d’autres façons de s’exprimer ». Inutile de courir galeries et musées pour comprendre le rôle social de l’art. Un simple coup d’oeil à cette exposition pleine de souvenirs suffit.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Laura Schintu