A un mois du référendum, l'Union des femmes francophones d'Océanie rappelle que la chose politique n’est pas qu’une affaire d’hommes. Quelle que soit l'issue du scrutin, ces femmes tiennent à être une force politique décisive dans la société post-référendaire.
Déterminées, les bénévoles de l’UFFO-NC sont issues de différentes sensibilités politiques et catégories socio-professionnelles mais aussi de différentes ethnies et générations.
Quel que soit le projet de société présenté pour ce scrutin, l’association appelle les femmes à prendre conscience de leur « force politique » et de s’en saisir. « Nous les invitons à s’informer et à vérifier que dans chaque projet de société, il existe des outils affectés à leur intégration dans la société », explique Sonia Togna, présidente de l’UFFO-NC. L’association estime à 92 000 le nombre de femmes appelées aux urnes le 4 octobre.
Les précisions de Sonia Togna, présidente de l’UFFO-NC
Pour l’UFFO-NC, une réforme structurelle est souhaitée pour appliquer, à l’échelle de la Nouvelle-Calédonie, une politique d’égalité d’accès aux soins, au transport, et à l’éducation.
Dès la semaine prochaine, les bénévoles de l’association remettront une synthèse de leurs analyses aux groupes politiques engagés dans la campagne référendaire. Pour les adhérentes de l’association citoyenne, les déclarations d'intention ne sont plus d’actualité. Elles demandent un engagement ferme.
Insuffler une nouvelle ère politique
Dès la semaine prochaine, une synthèse de leurs analyses sera remise aux groupes politiques engagés dans la campagne référendaire. Pour cette association citoyenne, ce deuxième référendum est l’occasion d’insulter une nouvelle ère politique intégrant les femmes aux organes décisionnels, quelle que soit l’issue du scrutin.