La FINC manifeste devant le gouvernement

200 personnes ont répondu à l'appel de la Fédération des industries de Nouvelle-Calédonie devant le gouvernement pour dénoncer la politique économique de l'exécutif. Christopher Gygès souligne "la volonté de soutenir l'industrie locale mais pas les monopoles qui pénalisent le consommateur".
Des barils et des tuyaux pour faire le maximum de bruit. Devant le gouvernement ce vendredi matin, ils étaient environ 200 à dénoncer "l'assassinat de l'industrie de transformation". Dans un contexte économique dégradé, la FINC déplore les pratiques du gouvernement jugées "incompréhensibles". La fédération réclame entre autre une politique publique de soutien à l'industrie de transformation, la mise en place d'un dialogue constructif entre la production manufacturière et l'administration calédonienne lors de l'instruction des mesures d'accompagnement de l'industrie ou encore une transparence des décisions. Les adhérents affirment avoir sollicité à trois reprises le président du gouvernement afin de clarifier la situation. Mais Thierry Santa n'a pas donné suite. En revanche, un échange avec le secrétaire général du gouvernement leur a été proposé. La FINC a décliné l'invitation a fait savoir le gouvernement par voie de communiqué. 


"Nous n’accepterons pas des positions de monopole qui pénalisent le consommateur"


Au centre des revendications : la demande de régulation de marché par la société Etablissement de Saint-Quentin (ESQ) sur le secteur des tubes et tuyaux en plastique. "La société ESQ a saisi le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie pour une demande de régulation de marché sur le secteur des tubes et tuyaux en plastique. Suite aux différents avis rendus, un projet d’arrêté annulant l’ensemble des STOP fut rejeté lors de la séance du gouvernement du 07 janvier dernier", explique Christopher Gygès dans un communiqué. Le membre du gouvernement en charge de l’économie annonce "qu’une proposition intermédiaire et transitoire sera présentée ce 14 janvier 2020 " et d'ajouter "soutenir l’industrie locale quand elle en a vraiment besoin mais pas les positions de monopole qui pénalisent le consommateur."

La FINC promet une mobilisation de "masse" pour la journée du lundi 13 janvier devant le siège du gouvernement.