L’Institut de formation des professions sanitaires et sociales a vu sa gestion depuis 2013 passée au crible par la Chambre territoriale des comptes. La CTC émet quatorze recommandations et dix-sept rappels d’obligation juridique.
Les formation plus anciennes, et les plus nombreuses, concernent les infirmiers et les aide-soignants. Mais l’établissement forme également des ambulanciers, des moniteurs-éducateurs et des auxiliaires d’autonomie.
Pas le cadre juridique pour délivrer les diplômes
En douze ans, plus de 1100 personnes sont sorties diplômées de l’institut, fréquenté chaque année par une moyenne de 400 apprenants. Problème: l’établissement ne dispose pas pour le moment du cadre juridique lui permettant de délivrer ces diplômes! Une irrégularité qu’il lui appartient de corriger.
Le gouvernement n’exerce pas suffisamment de contrôle sur l’établissement, estime encore la CTC. Autre point noir, le manque de visibilité, à moyen terme, des besoins pour les métiers concernés par les formations.
Se doter d'un projet pédagogique et d'un projet d'établissement
La Chambre des comptes relève que des postes vacants à la direction doivent être dotés. Par ailleurs, elle recommande à l’institut de se doter d’un projet pédagogique pour sa filière sociale, et de renouveler son projet d’établissement.
Un plan d'action dans l'année
Dans sa réponse à la CTC, le gouvernement a indiqué qu’un plan d’action sera présenté en séance publique au Congrès avant le 30 juin, avec la mise en place en parallèle d’un calendrier de suivi. En 2016, le budget de l'IFPSS se montait à 400 millions de francs CFP.