Le gouvernement japonais a présenté mardi ses excuses après la découverte que de nombreux ministères ont sciemment gonflé leurs ratios de salariés handicapés pour respecter les quotas légaux. Un scandale qualifié d’«extrêmement regrettable». Des milliers d'employés, de 27 ministères et agences gouvernementales, ont été déclarés handicapés, alors qu'ils ne possédaient pas le document officiel probant, équivalent d'une carte d'invalidité.
«Onde de choc»
Grâce à ces manipulations des statistiques, le gouvernement affichait l'an dernier un ratio de 2,49%, en conformité avec la loi. Or seulement 1,19% du personnel était affecté d'un handicap. Le Conseil national du handicap, qui défend les droits des handicapés au Japon, a évoqué «une onde de choc incommensurable».