En l'espace d'un an, une troisième joueuse calédonienne est appelée en métropole pour un stage national. Après Suzanne Wajoka et Klervi Revelen, Cassidy Chambonnier est retenue pour une semaine de préparation, du 3 au 7 avril prochain.
Un papa aux anges, une fille récompensée
A bientôt 14 ans, cette licenciée de l’AS Dumbéa fait son trou. Repérée l'année dernière aux interpôles, les entraîneurs nationaux ont préféré attendre avant de l’appeler. Elle profite de ce stage national 1 avec un an d'avance, ira au collège André Chesne de Fleury-les-aubrais, et aux entraînements du Pôle espoirs d'Orléans. Cassidy Chambonnier prendra part ensuite au stage national du 10 au 15 avril prochain à Bourges.
Son papa, Albert Chambonnier, a le sourire :
Son papa, Albert Chambonnier, a le sourire :
Pour ceux qui en doutaient, à 22 000 kilomètres, il y a du bras et du potentiel ici. Je suis fier pour Cassidy. Elle abat chaque année beaucoup de travail, je pense que c'est mérité.
La famille Chambonnier, elle est impliquée depuis plus de 20 ans dans le handball à Dumbéa. Cassidy a commencé très jeune. Elle a progressé au fil des années :
"J'ai commencé à pratiquer le hand à l'âge de 7 ans. Au départ, je m'entrainais avec mon père, quand j'étais toute peite. J'ai continué et je n'ai pas arrêté. Ma qualité, c'est mon bras. Mon défaut, c'est peut-être sur mon tir en appui, je suis souvent en reprise".
"J'ai commencé à pratiquer le hand à l'âge de 7 ans. Au départ, je m'entrainais avec mon père, quand j'étais toute peite. J'ai continué et je n'ai pas arrêté. Ma qualité, c'est mon bras. Mon défaut, c'est peut-être sur mon tir en appui, je suis souvent en reprise".
Les bienfaits du pôle espoir du Pacifique
Comme Suzanne Wajoka avant elle, Cassidy a profité du pôle espoir féminin de handball du Pacifique. Un vrai tremplin pour progresser. Olivia Vaïtanaki, ancienne pro, en est la responsable. Elle explique en quoi la structure permet aux calédoniennes de "décoller".
"On a cinq à sept entraînement par semaine, des aménagements d'horaires, un hébergement très proche. Ce sont quasiment les mêmes conditions qu'en métropole. Cela favorise l'expression du potentiel".
"On a cinq à sept entraînement par semaine, des aménagements d'horaires, un hébergement très proche. Ce sont quasiment les mêmes conditions qu'en métropole. Cela favorise l'expression du potentiel".
Objectif : rester au plus haut !
Pour les meilleures calédoniennes, après la sélection, il faut s’imposer dans ces stages nationaux. C’est le défi qui les attend. Olivia Vaïtanaki est bien placée pour savoir ce que cela demande :
"C'est se transformer au fur et à mesure. Il faut montrer que l'on est capable de progresser. Avec Suzanne Wajoka (pôle espoir Orléans) et Klervi Revelen (pôle espoir Brest), les progrès ont été importants sur les quatre derniers mois. La première a connu une expérience en équipe de France jeunes, la seconde essaye de gagner sa place en SN2. Les entraîneurs nationaux doivent se dire, "non seulement, elles ont des qualités, mais elles savent les utiliser. Si on les cadre, elles donnent des résultats".
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"C'est se transformer au fur et à mesure. Il faut montrer que l'on est capable de progresser. Avec Suzanne Wajoka (pôle espoir Orléans) et Klervi Revelen (pôle espoir Brest), les progrès ont été importants sur les quatre derniers mois. La première a connu une expérience en équipe de France jeunes, la seconde essaye de gagner sa place en SN2. Les entraîneurs nationaux doivent se dire, "non seulement, elles ont des qualités, mais elles savent les utiliser. Si on les cadre, elles donnent des résultats".
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Cassidy Chambonnier en stage national de handball.