Avec la fermeture des fleuristes et la baisse des commandes des grandes surfaces, ils sont contraints de jeter la plus grosse partie de leur production. Démonstration à Dumbéa, chez le seul fournisseur de fleurs coupées.
Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry (CM) •
Des magnifiques gerberas qui ne finiront pas en bouquets chez des clients, mais dans une poubelle. Depuis le début du confinement, cette exploitation horticole jette les deux tiers de sa production.
Résultat pour l’exploitant : 80 % de chiffres d’affaire en moins, sans impact pour l’instant sur les 17 membres du personnel, chargés de veiller sur 150 000 plants mères.
« Le végétal, tous les jours il faut s’en occuper, donc le personnel est obligé d’être là tous les jours pour le travailler » explique Jean-Gilles Fong. « Les frais sont présents, mais les recettes ne sont plus là. J’espère que ça va passer bientôt parce que je ne peux pas me permettre de perdre le capital de plants-mères. A ce moment là, ce serait fermer la société »
Si cette exploitation, la seule à produire des fleurs coupées en local, ferme son activité, les fleuristes de la place n’auront qu’une option pour continuer à travailler : importer. Le reportage de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry