"Il s'est fait remarquer par sa bravoure" : le monde du vélo calédonien pleure la disparition de Thierry Barket

Thierry Barket faisait partie des meilleurs coureurs calédoniens dans les années 1980.
Le monde du cyclisme rend hommage à Thierry Barket, décédé à 66 ans, dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Membre du club de l’impassible, du CS Bourail et du CMO La Foa, il était l'un des grands noms des pelotons de Nouvelle-Calédonie dans les années 1980.

"C'était un attaquant, un battant qui s'avouait jamais vaincu." Ancien président du comité cycliste de Nouvelle-Calédonie, Gérard Salaün se souvient ému de Thierry Barket. Ancien coureur, il est décédé ce week-end à l'âge de 66 ans. "C'est l'un des meilleurs coureurs des années 80, se souvient Gérard Salaün. Il a remporté de nombreuses victoires sur routes et a participé à plusieurs reprises au Tour de Calédonie. C'était un excellent attaquant, il se faisait remarquer par sa bravoure et sa générosité dans l'effort."

Parmi "les meilleurs du peloton"

Hommage également de Gérard Cauville, auteur du Mémorial du cyclisme calédonien. "Il était un gagneur, souriant et discret, explique-t-il sur sa page Facebook, L'Histoire du Sport Calédonien. Il débuta très jeune dans ce sport et pendant une bonne période, Thierry fit partie des meilleurs du peloton".

Émotion également du côté du VCC Mont-Dore, club que Thierry Barket avait rejoint dans la route de son fils Florian Barket. "La grande famille du VCC vient de perdre un de ses membres, écrit Rénato Porterat, président du club. Toutes mes condoléances et notre soutien à sa femme ses enfants et sa famille."

Le vélo de père en fils

Le nom de Barket restera encore installé sur les podiums des courses cyclistes avec son fils, Florian. "Thierry était un amoureux du vélo, raconte Garérd Salaün. Et il a su transmettre cette passion à son fils, avec qui je partage les entraînements du pôle espoir."

Florian Barket, comme son père, a participé à de nombreuses éditions du Tour de Calédonie, avant l'arrêt de la compétition. Il avait notamment porté le maillot jaune en 2016. Le fils dépassait alors le père.