L'ardeur... c'est le thème du vingtième printemps des poètes, une initiative de Jack Lang, Emmanuel Hoog et André Velter. Mais voilà aussi un terme qui sied bien à Imasango, poétesse calédonienne : portrait.
De passage dans nos locaux pour l'enregistrement de l'émission #lelien, Imasango, accompagnée de son acolyte de longue date le violoncelliste Mathieu Monneret, murmure des vers, des rimes, des histoires qui parlent d'amour et de son pays la Nouvelle-Calédonie.
Poétesse depuis toujours, elle milite pour une poésie vivante qui sait s'entourer de musiciens, de plasticiens. Qui sait s'exposer, aussi, et surtout qui se partage.
Née en Nouvelle-Calédonie, Imasango vit entre Nouméa et la brousse. Métisse, elle tire ses inspirations de son père amoureux de calligraphie et de belles lettres.
Et de sa grand-mère descendante d'indien de la Réunion et fille d'une orpheline kanak, elle puise ses talents de conteuse.
Ses études la mènent de France en Espagne, puis en Amérique du Sud. Professeur d'Espagnol, sa passion reste la poésie.
C'est un langage qu'elle utilise pour aller plus loin dans son engagement auprès de la jeunesse. Imasango se lance dans un projet de prévention de l'illetrisme dans les établissements scolaires du primaire à travers le pays.
Dans ses recueils, elle parle de l'amour. La poésie est un supplément d'humanité, elle s'accompagne de l'élévation de soi. Imasango parle donc de l'homme avec ses failles et de sa capacité à résister en créant et en restant insoumis.
Elle traite également du passé colonial, de l'histoire du Pays, mais son message est avant tout un message de paix "je pense que le passé colonial est violent mais on est tous colonisé de quelqu'un donc la seule solution pour être heureux au quotidien c'est d'amender ce qui était pauvre, noir, négatif et d'en faire quelque chose de positif."
Elle rajoute encore : "il faut faire pas seulement dire, aller sur le terrain. C'est pour ça qu'en sortant de ma zone de confort, je vais dans tous les milieux car ils se prêtent tous à la poésie. A partir du moment qu'on est dans l'accueil de l'autre on est sur le chemin de la poésie, c'est un façon d'habiter le monde avec éthique... c'est important."
Convaincue que la poésie est une forme de militantisme au sein de notre société peut-être trop absorbée par la course technologique, Imasango définit la poésie comme l'intensité du vivre, qui se nourrit de la multiplication des points de vue mais bien ancrée dans le quotidien.
Pour le poète, il s'agit de faire une proposition d'un monde un peu moins bancal mais avec des données parfois même extra-lucides.
A l'occasion de cette manifestation soutenue par le centre national de Poésie, le printemps des poètes qui souffle sa vingtième bougie cette année, Imasango partagera son inspiration.
Poétesse depuis toujours, elle milite pour une poésie vivante qui sait s'entourer de musiciens, de plasticiens. Qui sait s'exposer, aussi, et surtout qui se partage.
Née en Nouvelle-Calédonie, Imasango vit entre Nouméa et la brousse. Métisse, elle tire ses inspirations de son père amoureux de calligraphie et de belles lettres.
Et de sa grand-mère descendante d'indien de la Réunion et fille d'une orpheline kanak, elle puise ses talents de conteuse.
Ses études la mènent de France en Espagne, puis en Amérique du Sud. Professeur d'Espagnol, sa passion reste la poésie.
C'est un langage qu'elle utilise pour aller plus loin dans son engagement auprès de la jeunesse. Imasango se lance dans un projet de prévention de l'illetrisme dans les établissements scolaires du primaire à travers le pays.
Dans ses recueils, elle parle de l'amour. La poésie est un supplément d'humanité, elle s'accompagne de l'élévation de soi. Imasango parle donc de l'homme avec ses failles et de sa capacité à résister en créant et en restant insoumis.
Elle traite également du passé colonial, de l'histoire du Pays, mais son message est avant tout un message de paix "je pense que le passé colonial est violent mais on est tous colonisé de quelqu'un donc la seule solution pour être heureux au quotidien c'est d'amender ce qui était pauvre, noir, négatif et d'en faire quelque chose de positif."
Elle rajoute encore : "il faut faire pas seulement dire, aller sur le terrain. C'est pour ça qu'en sortant de ma zone de confort, je vais dans tous les milieux car ils se prêtent tous à la poésie. A partir du moment qu'on est dans l'accueil de l'autre on est sur le chemin de la poésie, c'est un façon d'habiter le monde avec éthique... c'est important."
Convaincue que la poésie est une forme de militantisme au sein de notre société peut-être trop absorbée par la course technologique, Imasango définit la poésie comme l'intensité du vivre, qui se nourrit de la multiplication des points de vue mais bien ancrée dans le quotidien.
Pour le poète, il s'agit de faire une proposition d'un monde un peu moins bancal mais avec des données parfois même extra-lucides.
A l'occasion de cette manifestation soutenue par le centre national de Poésie, le printemps des poètes qui souffle sa vingtième bougie cette année, Imasango partagera son inspiration.