Après de bonnes années marquées par des volumes de transactions importants, l'activité sur le marché de l'immobilier est en perte de vitesse. En revanche, avec la fin de la défiscalisation locale, les prix des loyers sont en baisse de 10 à 20% en moyenne.
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Le marché de l'immobilier connaît un ralentissement mais pas la crise ! Il faut compter entre 50 et 60 millions pour une villa à nouméa, hors quartiers Sud, et jusqu'à 40 millions pour un partemment F4. Dans la capitale notamment, où se concentre la majorité de l'activité, 2000 appartements ont été construits en 4 ans grâce à la défiscalisation locale. L'offre locative est donc aujourd'hui supérieure à la demande. Conséquences : les prix des loyers sont en baisse de 10 à 20% en moyenne.
Une baisse des loyers, mais aussi un déclin du prix de vente des appartements entre 5 et 10% depuis le début de l'année. Et pourtant, selon les notaires, le volume global des opérations pour les biens neufs a baissé sur le premier semestre 2019 malgré des droits d'enregistrement qui sont passés de 9 à 5,5% sur du neuf pour de la résidence principale, et des frais de notaire en diminution.
Peu de visibilité et des crédits bancaires à l'habitat qui auraient tendance à fléchir selon l'IEOM, après plusieurs de croissance soutenues.
Depuis 2014, la défiscalisation locale aura au moins permis de soutenir le secteur du BTP et de l'immobilier. Les appartements restent aujourd'hui le principal type de bien vendu avec 43% des transactions effectuées.
Le reportage de Sheïma Riahi, Michel Marin et brigitte Whaap
Le forum de l'immobilier et du patrimoine s'ouvre demain à la maison des artisans. L'occasion pour les professionnels de prendre la température du marché. L'an dernier, 3000 visiteurs ont fréquenté le forum. Cédric Bérode, le président de la confédération des professionnels de l'immobilier était l'invité de la matinale de ce 25 juillet.
"L'offre a rencontré la demande ce qui a fait baisser les prix. Le but de la défiscalisation était de plafonner les montants locatifs, dans le cadre de la lutte contre la vie chère. La mesure était attendue et nous constatons que cela a fonctionné"
- Cédric Bérode, président de la confédération des professionnels de l'immobilier
Une baisse des loyers, mais aussi un déclin du prix de vente des appartements entre 5 et 10% depuis le début de l'année. Et pourtant, selon les notaires, le volume global des opérations pour les biens neufs a baissé sur le premier semestre 2019 malgré des droits d'enregistrement qui sont passés de 9 à 5,5% sur du neuf pour de la résidence principale, et des frais de notaire en diminution.
" On contate une stabilité sur les biens anciens mais une baisse importante sur le neuf. Il n'y pas de nouveaux programmes, ou trés peu"
- Charles Calvet, notaire
Peu de visibilité et des crédits bancaires à l'habitat qui auraient tendance à fléchir selon l'IEOM, après plusieurs de croissance soutenues.
"Plusieurs raisons sont évoquées : la maturité du marché immobilier en particulier sur les logements intermédiaires et la fin des incitations fiscales"
- Jean-David Naudet, directeur de l'IEOM
Depuis 2014, la défiscalisation locale aura au moins permis de soutenir le secteur du BTP et de l'immobilier. Les appartements restent aujourd'hui le principal type de bien vendu avec 43% des transactions effectuées.
Le reportage de Sheïma Riahi, Michel Marin et brigitte Whaap