Immobilier résidentiel restrictif en Nouvelle-Zélande : quelles conséquences pour les calédoniens ?

Queenstown, Nouvelle-Zélande
Acheter une résidence en Nouvelle-Zélande ne sera bientôt plus possible. Les Kiwis viennent de restreindre l’accès au marché immobilier pour les investisseurs étrangers. Quelle sera la conséquence de cette réforme pour les Calédoniens ? 

 
C'était une promesse de campagne du Parti travailliste pour freiner la flambée des prix de l’immobilier. Dorénavant, seuls les résidents néo-zélandais pourront acheter une résidence et l’occuper, à quelques exceptions près. 
 

Les appartements ne pourront plus être laissés vacants 


Pour les investisseurs calédoniens, les règles du jeu ont changé puisqu'ils seront obligés de les mettre en location et à des néo-zélandais. Ils n'auront également plus la possibilité de transmettre ces biens à leurs enfants qui seront contraints de les revendre au moment de la transmission. 
 

Les investisseurs de la Chine et de la Silicon Valley visés 


Dans l’hyper-centre d’Auckland, un cinquième des résidences appartiennent à des étrangers. Les prix de l’immobilier en Nouvelle-Zélande sont parmi les plus chers au monde rapportés aux salaires des habitants. "Dans les années 1990, pour un peu plus de 100 000 dollars, on pouvait avoir un F3 et aujourd’hui, il faut compter 500 000 dollars donc 5 fois plus cher vingt-cinq ans plus tard" explique Christophe Maunier, directeur commercial de "New Zealand guidance plus". Il y a encore quelques années, les taux de rendement étaient de 7, voire 8 % pour un bien en Nouvelle-Zélande. Avec l’explosion des prix, ces taux se sont tassés mais les Calédoniens continuent d’investir. 

La réforme ne devrait pas concerner les personnes déjà propriétaires d’un bien, sauf au moment de la revente. 


Le reportage de Coralie Cochin et José Solia :

©nouvellecaledonie