L'incendie de l’installation de compostage de déchets verts à Normandie, qui a mobilisé les pompiers depuis avant-hier, est maîtrisé depuis ce jeudi après-mid mais reste sous surveillance. Le site est exploité depuis 2012 par la société SVP MANA.
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L’installation de compostage de déchets verts de Normandie, pourtant classée pour la protection de l’environnement, présente quelques manquements selon la province Sud. Cette dernière va imposer à la société des mesures d’urgences. Dans un communiqué, la province Sud indique en effet que « l’installation présente des non conformités, à savoir des volumes trop importants de déchets verts, une configuration de stockage inadéquate et l’absence de zones imperméabilisées ». Ces manquements ont d’ailleurs déjà donné lieu à plusieurs procès verbaux et 3 mises en demeure en deux ans seulement. La province Sud va donc exiger de l’exploitant qu’il mette en sécurité le site et fasse évacuer l’ensemble des déchets.
Une évacuation qui a débuté en 2016, précise de son côté André Beauvois, le directeur de la société MANA, contacté par téléphone ce jeudi matin. Selon lui, un échéancier a été convenu avec la province Sud l’an dernier. La société aurait jusqu’au 28 février pour enlever tous les déchets du site. Et chaque semaine, ce sont plusieurs centaines de tonnes de déchets verts qui sont évacuées chez un composteur de la place. Mais ce délai pourrait être écourté à en croire le communiqué de la province Sud.
Alors pourquoi ces volumes importants sur le site de Normandie ? « Nous voulons développer la biomasse en produisant de l’énergie à partir des déchets bois », explique le directeur de la société SVP Mana, « or, nous avons pris beaucoup de retard, dans le choix des procédés notamment ». Avant d’ajouter « nous sommes dans les clous pour évacuer les déchets, nous faisons même appel à des sous-traitants depuis le mois de novembre pour accélérer le processus ».
Cette explication est « non recevable » pour Martine Cornaille. La présidente d’Ensemble pour la Planète dénonce les manquements de la société Mana, « qui a mis en danger la population et l’environnement ». Martine Cornaille demande à la province Sud de lui retirer son autorisation et d’exiger une remise en état du site. EPLP s’inquiète notamment pour les eaux d’arrosage de l’incendie qui contiennent du lixiviat, ce liquide toxique provenant des déchets, qui pourrait s’écouler dans la mangrove située à proximité du site.
Sur l’incendie en lui-même, le directeur de la société à déposé une plainte. Selon lui, il s’agirait « d’un incendie criminel ». Affaire à suivre…
Une évacuation qui a débuté en 2016, précise de son côté André Beauvois, le directeur de la société MANA, contacté par téléphone ce jeudi matin. Selon lui, un échéancier a été convenu avec la province Sud l’an dernier. La société aurait jusqu’au 28 février pour enlever tous les déchets du site. Et chaque semaine, ce sont plusieurs centaines de tonnes de déchets verts qui sont évacuées chez un composteur de la place. Mais ce délai pourrait être écourté à en croire le communiqué de la province Sud.
Alors pourquoi ces volumes importants sur le site de Normandie ? « Nous voulons développer la biomasse en produisant de l’énergie à partir des déchets bois », explique le directeur de la société SVP Mana, « or, nous avons pris beaucoup de retard, dans le choix des procédés notamment ». Avant d’ajouter « nous sommes dans les clous pour évacuer les déchets, nous faisons même appel à des sous-traitants depuis le mois de novembre pour accélérer le processus ».
Cette explication est « non recevable » pour Martine Cornaille. La présidente d’Ensemble pour la Planète dénonce les manquements de la société Mana, « qui a mis en danger la population et l’environnement ». Martine Cornaille demande à la province Sud de lui retirer son autorisation et d’exiger une remise en état du site. EPLP s’inquiète notamment pour les eaux d’arrosage de l’incendie qui contiennent du lixiviat, ce liquide toxique provenant des déchets, qui pourrait s’écouler dans la mangrove située à proximité du site.
Sur l’incendie en lui-même, le directeur de la société à déposé une plainte. Selon lui, il s’agirait « d’un incendie criminel ». Affaire à suivre…