Jareb, un concert qui a eu lieu vendredi et samedi au CCT. Au-delà du nom du spectacle Jareb est également un nouveau son. Une évolution du kaneka par son rythme et par les talents de la nouvelle génération d’artistes qui innovent avec un son qui vient de la musique traditionnelle.
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Le son du frottement de la fougère séchée, une guitare et une voix. Une musique qui parle de l’identité kanak grâce notamment à de jeunes artistes qui innovent dans la recherche musicale. Jareb est né en 2006 à Houaïlou entre trois musiciens. C’est devenu depuis le nom d’un nouveau style de musique.
« C’est à la manière de chez nous. Quand on fait un travail, on sait qui fait quoi parce qu’il a ce nom, ce rôle, il est habité par cette fonction là. Le travail, quand il est fait en complémentarité, du coup, çà construit quelque chose de grand et de beau » explique Junior Austien, l’un des responsables du projet Jareb. « Et c’est un peu comme çà aussi qu’on fonctionne aussi dans la création pour la musique traditionnelle, la musique tout court ou les arts. Chaque artiste arrive avec son savoir-faire, son savoir-être, et quand tout çà se met en place, crée un beau spectacle ».
« Ce style Jareb qui est né avec Damien (Gorodja), aujourd’hui on se l’approprie parce qu’on se reconnaît dans ce qu’il fait comme musique, autant les musiciens que les sculpteurs, que les conteurs, que les tresseuses » explique Vincent Djaniali, l’un des responsables de Jareb. « Et tout çà, on essaye de le mettre sous forme de spectacle pour que çà puisse être pédagogique aussi, que çà puisse servir pour nos enfants, qu’ils puissent comprendre que notre manière d’être est empreinte d’amour, d’humilité, de respect… Une musique qui soigne ».
Jareb, une création rendue possible par la volonté de ces artistes qui ont travaillé une semaine sans subvention mais grâce à la solidarité. Une passion pour l’identité et l’âme du pays à travers un spectacle à l’image de cette jeune mouvance artistique.
Le reportage de Brigitte Whaap et José Solia
Un travail en commun
Après une semaine de résidence pour travailler sur ce style de musique, une trentaine d’artistes a produit ce spectacle. Les compositeurs et interprètes sont arrivés chacun avec leurs morceaux qu’ils ont arrangés et retravaillés ensemble.« C’est à la manière de chez nous. Quand on fait un travail, on sait qui fait quoi parce qu’il a ce nom, ce rôle, il est habité par cette fonction là. Le travail, quand il est fait en complémentarité, du coup, çà construit quelque chose de grand et de beau » explique Junior Austien, l’un des responsables du projet Jareb. « Et c’est un peu comme çà aussi qu’on fonctionne aussi dans la création pour la musique traditionnelle, la musique tout court ou les arts. Chaque artiste arrive avec son savoir-faire, son savoir-être, et quand tout çà se met en place, crée un beau spectacle ».
Un mélange de disciplines
Des instruments qui viennent de la musique traditionnelle kanak, les percussions, mais aussi le son des sonnailles des danseurs kanak et aussi la flûte en bambou. Des sons traditionnels mariés aux instruments modernes et avec des paroles en langue kanak. La particularité du spectacle Jareb est de mélanger plusieurs disciplines artistiques.« Ce style Jareb qui est né avec Damien (Gorodja), aujourd’hui on se l’approprie parce qu’on se reconnaît dans ce qu’il fait comme musique, autant les musiciens que les sculpteurs, que les conteurs, que les tresseuses » explique Vincent Djaniali, l’un des responsables de Jareb. « Et tout çà, on essaye de le mettre sous forme de spectacle pour que çà puisse être pédagogique aussi, que çà puisse servir pour nos enfants, qu’ils puissent comprendre que notre manière d’être est empreinte d’amour, d’humilité, de respect… Une musique qui soigne ».
Jareb, une création rendue possible par la volonté de ces artistes qui ont travaillé une semaine sans subvention mais grâce à la solidarité. Une passion pour l’identité et l’âme du pays à travers un spectacle à l’image de cette jeune mouvance artistique.
Le reportage de Brigitte Whaap et José Solia