Le journal de campagne du 9 juin

Calédonie Ensemble à Nouville

Philippe Dunoyer pour la 1ière circonscription et Phillippe Gomès pour la deuxième circonscription rassemblaient leurs partisans hier soir au Kuendu Beach.
L’évènement a réuni près de 1 000 personnes, plusieurs personnalités du parti ont fait des discours. Des danses, et des défilés ont également animé la soirée.
Le reportage de Jeannette Peteisi 

 

 

L’ UNI à l’Anse Vata

Après avoir sillonné avec leurs équipes de campagne les tribus,  les villages, et les quartiers, Charles Washetine et Rolande Trolue dans la première circonscription, Louis Mapou et Jean Creugnet dans la seconde ont fait salle comble dans un grand hôtel de l’Anse Vata.
Le message affiché dans la salle et repris dans les discours est « l’accession de Kanaky-Nouvelle-Calédonie à sa pleine souveraineté ».
Le reportage de Malia-Losa Falelavaki 

 

 

Pascal Vittori à Dumbéa

Entre 100 et 150 militants et sympathisants étaient présents à Auteuil pour soutenir Pascal Vittori, le candidat « Tous Calédoniens » dans la deuxième circonscription, et son suppléant Wilfrid Weiss. Les deux hommes ont déroulé l’essentiel de leur programme en une version condensée de deux heures et demi.
Parmi le public, au premier rang : le maire du Mont-Dore Eric Gay, et le maire de Dumbéa, Georges Naturel.
Le reportage d’Isabelle Peltier 

 

 

Harold Martin à Païta

« Mon seul combat, c’est la Calédonie Française » a clamé haut et fort Harold Martin devant ses soutiens et 350 sympathisants et militants rassemblés au centre culturel de Païta. 
Un discours qui a fait écho auprès du public.
Le reportage de William Lecren 

 

 

Paul Néaoutyine réagit

Les propos d’Harold Martin  sur ce qu’il appelle un plan pour une indépendance association dans le dos des calédoniens n’en finissent pas de faire réagir. 
Après l’ancien Haut-commissaire Alain Christnacht, les députés René Dosières et Dominique Bussereau, mercredi soir, c’était au tour de Paul Neaoutyine.
Mis en cause directement dans une brochure de campagne du candidat de la seconde circonscription, le président de la Province Nord s’indigne et envisage de porter plainte contre des propos qu’il juge infamants et dangereux »
Paul Néaoutyine est interrogé par Angélique Souche. 

 

 

Les habitants de la côte Est peu concernés

Les élections nationales ne motivent pas souvent les habitants des tribus en particulier. 
Les uns disent ne pas se sentir concernés. Les autres suivent les mots d’ordre de leurs partis politiques, ou remplissent leur devoir de citoyen. Pour les législatives, certains de ceux que nous avons rencontrés sur la Côte Est sont encore indécis. 
Marguerite Poigoune leur a demandé, s’ils iront voter Dimanche, lors du premier tour. 

 

 

Les spécificités des députés ultramarins

(par Serge Massau d’Outre-mer 1ère)
Les électeurs ultramarins seront représentés à l’Assemblée nationale par 37 députés. Des représentants de la Nation comme les autres, mais qui se caractérisent par certaines particularités.
La règle générale, c’est qu’un député doit représenter plus ou moins 125 000 habitants.
Mais il y a des exceptions, géographiques. 
Saint-Pierre-et-Miquelon est la circonscription la moins peuplée, avec 6000 habitants. Le député de Wallis-et-Futuna représente « seulement » 12000 habitants.
A l’inverse, la Polynésie dispose des circonscriptions les plus étendues puisque son territoire, essentiellement maritime, est grand comme l’Europe.
Les députés ultramarins ont des avantages que les autres n’ont pas, et c’est bien normal.
Les députés des Dom ont droit à 26 aller-retour en classe affaire entre leur circonscription et Paris. 16 pour les députés du Pacifique.
Ils disposent d’un forfait téléphonique annuel presque doublé, à 7600 euros (plus de 900 000 francs CFP).
Dernier avantage : ils ne sont pas sanctionnés financièrement en cas d’absentéisme répété. 
Même si, selon le site Nosdéputés.fr, le député le moins actif durant les cinq dernières années se nomme Eric Jalton, député de la Guadeloupe.