Ce lundi matin, la direction de la SLN a fait le point avec l'ensemble des syndicats sur la situation très critique que traverse actuellement la Société le Nickel. Une réunion qui va laisser place cet après midi à une séance de négociations pour tenter de trouver une issue à la crise.
•
Depuis près d’un mois, une grève sur les centres miniers affecte durement la productivité de l’entreprise, déjà en déficit. Face à des réserves de minerai au plus bas, Doniambo a baissé temporairement la puissance de ses fours, il y a deux semaines. Mais la situation pourrait s’empirer si les stocks ne remontent rapidement. Autant dire que la reprise des négociations cet après-midi entre la direction et les syndicats est très attendue.
A peine une heure… C’est le temps qu'aura duré le Comité Central d’Entreprise de ce matin à la SLN. L’occasion pour la direction de présenter les enjeux qui se jouent actuellement pour l’industriel confrontée depuis des mois à des problèmes de productivité. Les raisons sont pourtant connues : des conflits sociaux répétés qui ont affecté la production sur mine et des stocks de minerai très inférieurs à une situation normale (autour de 200 000 tonnes au lieu des 500 000 tonnes habituelles). La situation est d’autant plus préoccupante en cette saison cyclonique, où la production de minerai est généralement ralentie par les aléas climatiques.
Faute de minerai suffisant, la SLN a baissé la puissance de ses fours à 120 mégawatts pendant trois jours pour éviter une situation qui pourrait lui être fatale : la fermeture du Demag 11, son four le plus ancien. Un signal d’alarme fort sur la situation critique de l’entreprise. Quant à l’approvisionnement auprès des mineurs, pour pallier la baisse de production sur les centres miniers, la qualité de ce minerai n’est pas toujours adaptée aux fours de la SLN. Avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête, les regards se tournent désormais sur une reprise des négociations cet après-midi avec les syndicats.
Pour baisser les coûts de production et gagner en compétitivité, un accord avait été signé entre la direction et plusieurs organisations syndicales sur l’augmentation du temps de travail sur mine à 147 heures. Mais deux syndicats s’y opposent fermement : l’USTKE et la CSTNC.
Tout l’enjeu de la réunion de cet après-midi sera donc de trouver un compromis entre l’accord tel qu’il a été posé et des aménagements possibles sur l’organisation du travail dans les centres miniers. Un point d’équilibre pour sortir de ce bras de fer, alors même que l’avenir de l’usine est en jeu.
Un CCE express pour faire mesurer les enjeux
A peine une heure… C’est le temps qu'aura duré le Comité Central d’Entreprise de ce matin à la SLN. L’occasion pour la direction de présenter les enjeux qui se jouent actuellement pour l’industriel confrontée depuis des mois à des problèmes de productivité. Les raisons sont pourtant connues : des conflits sociaux répétés qui ont affecté la production sur mine et des stocks de minerai très inférieurs à une situation normale (autour de 200 000 tonnes au lieu des 500 000 tonnes habituelles). La situation est d’autant plus préoccupante en cette saison cyclonique, où la production de minerai est généralement ralentie par les aléas climatiques.
Un four menacé de fermeture
Faute de minerai suffisant, la SLN a baissé la puissance de ses fours à 120 mégawatts pendant trois jours pour éviter une situation qui pourrait lui être fatale : la fermeture du Demag 11, son four le plus ancien. Un signal d’alarme fort sur la situation critique de l’entreprise. Quant à l’approvisionnement auprès des mineurs, pour pallier la baisse de production sur les centres miniers, la qualité de ce minerai n’est pas toujours adaptée aux fours de la SLN. Avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête, les regards se tournent désormais sur une reprise des négociations cet après-midi avec les syndicats.
Les 147 heures, au coeur des négociations
Pour baisser les coûts de production et gagner en compétitivité, un accord avait été signé entre la direction et plusieurs organisations syndicales sur l’augmentation du temps de travail sur mine à 147 heures. Mais deux syndicats s’y opposent fermement : l’USTKE et la CSTNC.
Tout l’enjeu de la réunion de cet après-midi sera donc de trouver un compromis entre l’accord tel qu’il a été posé et des aménagements possibles sur l’organisation du travail dans les centres miniers. Un point d’équilibre pour sortir de ce bras de fer, alors même que l’avenir de l’usine est en jeu.