Pierre M’Boueri, 22 ans, est jugé ce mercredi par la Cour d’assises pour le viol d’un jeune homme de 18 ans dans une cellule de dégrisement du commissariat de Nouméa, en décembre 2015. Le calvaire de la victime avait duré 6 minutes.
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L’affaire est particulièrement sordide. Dans l’après-midi du 13 novembre 2015 au commissariat de police de Nouméa geôle N°5, la victime, un jeune homme de 18 ans, est placé dans une cellule de dégrisement collective après avoir trop bu avec ses amis pour fêter le dernier jour de lycée avant d’intégrer le RSMA de Koumac.
Dans cette cellule, trois autres hommes sont également placés dont l’accusé Pierre M’Boueri. Originaire de Thio, l’homme de 21 ans - au moment des faits - est bien connu des services de police et de la justice. Considéré comme un grand délinquant, son casier judicaire comporte six condamnations pour atteintes aux biens et infractions routières. Lors des faits, Pierre M’Boueri purge une peine au centre pénitentiaire, l’accusé bénéficie d’une semi-liberté probatoire et d’une autorisation de sortie pour le week-end. Ce jour là, il est interpellé par les forces de l’ordre car il présente des signes d’ivresse publique et manifeste. L’homme est en effet sous l’emprise de l’alcool et du cannabis.
Dans la cellule, Pierre M’Boueri tente d’abord de retirer le short d’un premier individu et lui touche le sexe avec le pied. L’accusé n’ira pas plus loin avec cet homme. Il se détourne alors vers la victime, lui assène plusieurs coups de poing au visage et des coups de pied et lui écrase le visage avec son talon. S’ensuit un viol qui dure six minutes filmé par une caméra de vidéosurveillance placée dans la geôle du commissariat de Nouméa. Le chef de poste s’aperçoit alors des faits mais il déjà trop tard. « Inconcevable »pour le président de la Cour qui souligne la gravité de la situation.
Interrogé sur le déroulement de l’après-midi du 13 novembre 2015, l’accusé déclare ne plus avoir aucun souvenir. Pierre M’Boueri encourait une peine maximale de 20 ans d’emprisonnement pour viol et atteinte sexuelle commis avec violence, contrainte, menace ou surprise. Il a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle.
Dans cette cellule, trois autres hommes sont également placés dont l’accusé Pierre M’Boueri. Originaire de Thio, l’homme de 21 ans - au moment des faits - est bien connu des services de police et de la justice. Considéré comme un grand délinquant, son casier judicaire comporte six condamnations pour atteintes aux biens et infractions routières. Lors des faits, Pierre M’Boueri purge une peine au centre pénitentiaire, l’accusé bénéficie d’une semi-liberté probatoire et d’une autorisation de sortie pour le week-end. Ce jour là, il est interpellé par les forces de l’ordre car il présente des signes d’ivresse publique et manifeste. L’homme est en effet sous l’emprise de l’alcool et du cannabis.
Dans la cellule, Pierre M’Boueri tente d’abord de retirer le short d’un premier individu et lui touche le sexe avec le pied. L’accusé n’ira pas plus loin avec cet homme. Il se détourne alors vers la victime, lui assène plusieurs coups de poing au visage et des coups de pied et lui écrase le visage avec son talon. S’ensuit un viol qui dure six minutes filmé par une caméra de vidéosurveillance placée dans la geôle du commissariat de Nouméa. Le chef de poste s’aperçoit alors des faits mais il déjà trop tard. « Inconcevable »pour le président de la Cour qui souligne la gravité de la situation.
Interrogé sur le déroulement de l’après-midi du 13 novembre 2015, l’accusé déclare ne plus avoir aucun souvenir. Pierre M’Boueri encourait une peine maximale de 20 ans d’emprisonnement pour viol et atteinte sexuelle commis avec violence, contrainte, menace ou surprise. Il a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle.