A la une de l'actualité dans le Pacifique : la suite des auditions de Clive Palmer devant le tribunal de Brisbane, dans le cadre de l'affaire Queensland nickel. Le milliardaire australien demande des mesures de sécurité pour ses entrées et sorties du tribunal.
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Clive Palmer veut éviter les médias
Le magnat australien, entendu par la justice dans le cadre de la faillite de Queensland Nickel, a demandé l'autorisation d'entrer et de sortir du tribunal par le parking.Il dit « craindre pour sa sécurité » et sa femme affirme avoir été bousculée « assez violemment » par un journaliste à l'issue de l'audience de vendredi.
Les juges cherchent toujours à savoir si Clive Palmer a continué de diriger Queensland Nickel même lorsqu'il n'en était plus officiellement le directeur - si c'est le cas, ce sera au magnat minier de payer les indemnités de licenciement des 800 anciens salariés de la raffinerie de Yabulu.
Les liquidateurs ont demandé à Clive Palmer de leur remettre ses textos et son relevé d'appels, mais il affirme avoir perdu son téléphone il y a deux mois. Pas d'agenda non plus, ni de comptes rendus de réunion. Quant au directeur de Queensland Nickel, Clive Mensink, le neveu de Clive Palmer, il reste injoignable : il serait « quelque part entre Helsinki et Saint-Pétersbourg », d'après Clive Palmer et il n'a « pas l'intention de rentrer en Australie pour le moment ».
En Australie, deux projets de loi visant à légaliser le mariage homosexuel ont été déposés à la Chambre des représentants
L'un par Bill Shorten, le chef de file des travaillistes, et l'autre par Adam Bandt, député des Verts. Deux projets de loi distincts, mais un même but : éviter le référendum promis par les Libéraux au pouvoir. « Il y a un risque réel de voir les Australiens LGBT (homosexuels, bisexuels, transgenres) être soumis à une campagne virulente qui leur portera préjudice », estime Bill Shorten. « Une campagne pour le 'non' engendrerait des souffrances chez les adolescents homosexuels et si un enfant devait se suicider à cause du référendum, ce serait un suicide de trop », poursuit le chef de file des travaillistes.Du côté de la majorité, des divisions apparaissent. Le parti libéral doit se réunir demain pour discuter du financement du référendum - faut-il allouer une enveloppe aux partisans du 'oui' et du 'non' ou faut-il se contenter de financer l'organisation de la consultation des électeurs ?