L'actu du Pacifique Jeudi 31 mars

L'essentiel de l'actualité dans le Pacifique 

Rétention

Beaucoup d'agitation dans le centre de rétention de l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les autorités papoues sont en train de séparer les réfugiés des demandeurs d'asile pour les préparer à partir.

 « Les réfugiés recevront de l'aide pour s'installer ailleurs en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ceux qui n'ont pas obtenu le statut de réfugié seront aidés à retourner dans leur pays d'origine, conformément aux pratiques internationales ».

C'est ce que déclare la chef adjointe des services de l'immigration, Esther Gaegaming. Selon elle, toutes les demandes et les recours auront été examinés d'ici le 30 juin. Il y a 850 hommes qui vivent dans ce centre de rétention de Manus, dont 389 ont obtenu le statut de réfugié. Ces derniers doivent désormais quitter leurs logements pour s'installer dans le centre de transit ou dans une ville papoue. Selon les groupes australiens d'aide aux réfugiés, ces nouvelles directives créent des tensions. Les Verts demandent au gouvernement australien de clarifier la situation, mais pour le moment, Canberra renvoie vers Port-Moresby. Rappelons qu'il y a un mois, le Premier ministre papou, Peter O'Neill, avait prévenu : « À un moment donné, il faudra fermer le centre de détention de Manus. » 
 

Travaux

Au Vanuatu, l'aéroport de Santo va, lui aussi, être rénové. Le gouvernement vient de donner son aval. Les travaux doivent permettre à cet aéroport international, le deuxième plus gros de l'archipel, d'accueillir de grands avions et d'être aux normes internationales. Le principal aéroport du pays, Bauerfield, subit actuellement des réparations. Depuis janvier, les compagnies néo-zélandaise et australiennes - Air New Zealand, Qantas et Virgin Australia -, refusent de se poser à Port-Vila pour raisons de sécurité.
 

Santé

L'Australie n'est plus le pays qui compte le plus fort taux de type mortel de cancer de la peau. Selon des chercheurs, cette place peu enviée revient désormais à sa voisine néo-zélandaise avec 50 cas pour 100 000 personnes. C'est en moyenne deux cas de plus qu'en Australie, où l'on observe des progrès depuis une dizaine d'années. David Whiteman, qui a dirigé cette étude, estime que c'est grâce aux campagnes de prévention que la maladie perd un peu de terrain.