500 millions de dollars de budget en moins, cela passe pour une bonne nouvelle. Car l'Agence australienne des énrgies renouvelables (Arena) a bien failli disparaître.
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Le gouvernement de Malcolm Turnbull cherche à faire des économies et le secteur des énergies renouvelables devait en pâtir avec la disparation annoncée de l'Arena, un organisme de financement de projets éoliens et solaires, notamment.
Des chercheurs se sont mobilisés - une lettre ouverte au gouvernement a recueilli 190 signatures. Et alors que le parti travailliste ne savait pas quelle position adopter, les Verts ont été rejoints par le parti du sénateur Nick Xenophon pour contrer le projet au Parlement. Résultat : l'Arena existe toujours, mais elle ne dispose plus que de 800 millions de dollars pour les cinq prochaines années.
Il y aura donc moins de projets innovants financés, mais l'Agence peut continuer à travailler, à soutenir des projets risqués, qui ne pourraient pas recevoir un appui suffisant de la part d'investisseurs privés, explique Kane Thornton, du Conseil de l'énergie propre :
« Il y a des projets vraiment passionnants dans les domaines de l'énergie solaire à grande échelle, que ce soit du photovoltaïque ou du solaire thermique, c'est en train de bouger et il faut des subventions et des prêts pour leur permettre de passer à l'étape supérieure.
On voit aussi des innovations dans le secteur de l'énergie marine et en matière de technologies de stockage. Ce sont ces projets que l'Arena soutient et ça va continuer. »
Interrogé par le site The Conversation, Andrew Blakers, professeur d'ingénierie à l'université nationale australienne, souligne que « le moyen le plus rapide et le plus sûr pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, c'est d'intégrer plus d'énergies renouvelables dans le système électrique ».
Des chercheurs se sont mobilisés - une lettre ouverte au gouvernement a recueilli 190 signatures. Et alors que le parti travailliste ne savait pas quelle position adopter, les Verts ont été rejoints par le parti du sénateur Nick Xenophon pour contrer le projet au Parlement. Résultat : l'Arena existe toujours, mais elle ne dispose plus que de 800 millions de dollars pour les cinq prochaines années.
Il y aura donc moins de projets innovants financés, mais l'Agence peut continuer à travailler, à soutenir des projets risqués, qui ne pourraient pas recevoir un appui suffisant de la part d'investisseurs privés, explique Kane Thornton, du Conseil de l'énergie propre :
« Il y a des projets vraiment passionnants dans les domaines de l'énergie solaire à grande échelle, que ce soit du photovoltaïque ou du solaire thermique, c'est en train de bouger et il faut des subventions et des prêts pour leur permettre de passer à l'étape supérieure.
On voit aussi des innovations dans le secteur de l'énergie marine et en matière de technologies de stockage. Ce sont ces projets que l'Arena soutient et ça va continuer. »
Interrogé par le site The Conversation, Andrew Blakers, professeur d'ingénierie à l'université nationale australienne, souligne que « le moyen le plus rapide et le plus sûr pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, c'est d'intégrer plus d'énergies renouvelables dans le système électrique ».