L’indice calédonien des prix révèle une baisse de 0,5 % en septembre

Les nouméens sont venus nombreux à la recherche de bonnes affaires
Depuis les émeutes en Nouvelle-Calédonie, le coût de la vie paraît n’avoir fait que grimper. L’indice des prix pour le mois de septembre dit pourtant autre chose. L’Institut de la statistique et des études économiques a relevé une légère baisse, de 0,5 %. Elle est expliquée notamment par des tarifs moins élevés sur les produits manufacturés, avec les soldes de saison fraîche.

Les portefeuilles des Calédoniens semblent vraiment dire le contraire. Pourtant, c’est bien un indice des prix à la baisse, que l’Isee a calculé pour septembre 2024. Selon l’Institut des statistiques et des études économiques, il affiche moins 0,5 % comparé au mois d’août, qui l’a vu se stabiliser. Cette diminution est tirée par la baisse de 2,1 % sur les produits manufacturés. Les soldes de saison fraîche sont passés par là, surtout pour l’électroménager (- 8,3 %), le mobilier (- 7,1 %), les chaussures (- 6,3 %) ou encore les vêtements (- 5 %).

Collecte des poubelles perturbée

En dehors des soldes, développe l’Isee, d’autres produits ont vu leur prix reculer, parfois du fait de promotions : - 2,2 % sur les voitures, - 2,2 % sur le petit outillage, - 1 % sur les produits de soins et d’hygiène corporelle…On observe également - 0,2 % sur les services. L’institut relève que la redevance sur les ordures ménagères a été diminuée après les émeutes, au second trimestre, dans certaines villes du Grand Nouméa. En effet, le ramassage des poubelles a été perturbé. Il y aurait aussi un effet "basse saison", des billets d’avion en international par exemple.

Stabilité pour l'alimentaire

À l’inverse, hausse relative des prix à l’hébergement (+ 0,6 %) et à la restauration (+ 3 %). Des prix de l’énergie, aussi de + 0,7 %. Cela concerne les carburants. Mais ceux de l’alimentation se maintiennent (- 0,1 %). Avec - 3,1 % sur les légumes, - 0,4 % sur la viande en particulier la volaille, - 0,7 % sur le poisson, - 0,4 % sur les confiseries. La hausse des prix sur les fruits (+ 4 %) compense, comme celle des huiles et graisses (+ 1,8 %), ou du lait (+ 0,6 %).

La taxe sur le sucre en vigueur

On relèvera enfin l’effet de la taxe sur le sucre qui est entrée en vigueur le 1er septembre : les boissons non alcoolisées ont pris + 0,8%. En glissement annuel, on reste en tout cas à la hausse : + 1,6 % pour l’indice général ; + 1,3 % pour l’indice hors tabac ; et + 7,1 % pour l’alimentaire.